Pas de différence entre les races (qui
d'ailleurs n'existent pas...).
Plus de Mademoiselle, c'est
inégalitaire. Ni de « bon père de famille ».
Mise en place du mariage « homo »,
car le mariage réservé aux hétéros, c'est, aussi, inégalitaire.
Dilution des nations dans un magma
Euro-mondialiste.
Aujourd'hui, ceux qui haïssent les
différences ont un nouveau cheval de bataille : la théorie du
genre. Pour eux, « il faut éduquer les enfants le plus tôt
possible à cette réalité de genre » :
Rappelons qu'en matière de niveau scolaire, la France a chuté au 25e rang du classement Pisa qui évalue tous les trois ans les élèves de 15 ans dans le monde (Le Figaro)
Mauvais genre (chronique mensuelle de
Michel Onfray N° 106)
Je découvre avec stupéfaction les racines très
concrètes de la fumeuse théorie du genre popularisée dans les
années 90 aux Etats-Unis par la philosophe Judith Butler qui ne
cache pas l’inscription de sa pensée dans la lignée
déconstructiviste de Foucault, Deleuze-Guattari et Derrida.
En 1966, les époux Reimer consultent le docteur John
Money (1921-2006), sexologue et psychologue néo-zélandais
spécialiste de l’hermaphrodisme à l’université américaine
Johns Hopkins. Cet homme affirme depuis 1955 que l’identité
sexuelle biologique du mâle ou de la femelle ne suffit pas à
constituer le genre sexuel du garçon ou de la fille – la
thèse cardinale de la Théorie du Genre. Le problème des
Reimer ? La circoncision de David pour des raisons médicales, un
phimosis, l’un de leurs jumeaux, a raté : la cautérisation
électrique a brûlé le pénis, la verge est calcinée.
Le Docteur Money saisit l’occasion pour prouver
expérimentalement la validité de ses hypothèses théoriques. Il
invite les parents à éduquer David comme une fille. David devient
Brenda. Il subit un traitement hormonal. Quatorze mois plus tard, on
lui retire les testicules. Elle est habillée en fille, traitée
comme telle. A six ans, il semble devenu une fille. John Money publie
des articles et des livres pour défendre la théorie du genre avec
ce qui est devenu dans la littérature spécialisée « le cas
John / Joan ».
Or David/Brenda grandit douloureusement. Sa voix mue à
l’adolescence ; il est attiré par les filles. Le médecin
veut lui imposer une vaginoplastie ; il refuse. Money contraint
les deux jumeaux à simuler des relations sexuelles pour stimuler le
désir de David. A treize ans, David menace de se suicider si ses
parents continuent à lui imposer les visites à Money. A quinze ans,
le jeune homme arrête son traitement hormonal et se fait
prescrire de la testostérone. Il subit une mastectomie et deux
opérations de phalloplastie. Ses problèmes identitaires le
détruisent. Il boit. Il suit un traitement médical pour
schizophrénie.
Devant sa détresse ses parents lui révèlent enfin la
vérité. Brenda redevient ce qu’il était : David. Il épouse
une femme. Mais ne trouve ni la paix, ni la sérénité. Il se
suicide en 2002 par une overdose de médicaments. Son frère Brian
met fin lui aussi à ses jours en 2004. Silence de Money qui avait
publié Homme & Femme, Garçon & Fille en 1972 en
racontant l’histoire qui prouvait selon lui la validité de ses
hypothèses. Précisons qu’il défendait par ailleurs la pédophilie
et stigmatisait l’hétérosexualité comme une convention à
déconstruire…
En 1997, Milton Diamond, professeur d’anatomie et de
biologie reproductrice de l’université de Hawaï, découvre la
falsification et la dénonce. Money réplique et dénonce… une
conspiration de l’extrême-droite et des mouvements
anti-féministes ! Ses partisans épousent son délire : les
vrais souvenirs de David sont présentés comme relevant du
« syndrome des faux souvenirs »… Autrement dit :
le menteur dit vrai ; l’homme qui dit vrai, ment – mais ne
le sait pas ! Effet de l’inconscient… Dénégation du réel
une fois de plus chez cet homme qui croyait plus juste ses délires
que la réalité qui, si la raison ne l’avait pas déserté, lui
prouvait pourtant la nature délirante de ses théories.
Judith Butler fait le tour du monde en défendant ces
délires. La presse de la bienpensance française de gauche lui ouvre
largement ses colonnes. De la même façon que le réel a montré les
erreurs de Marx & de Lénine, de Freud & de Lacan, mais qu’il
y a toujours des marxistes & des freudiens, le réel a montré en
2002 que la théorie du genre était une fiction dangereuse, mais
quantité de gens souscrivent à cette nouvelle déraison –
dont Najat Valaud-Belkacem. Un jour viendra où l’on fera le compte
des ravages effectués par cette sidérante idéologie post-moderne.
Quand ? Et après quels considérables dommages ?
Entretien avec Yann Carrière,
docteur en psychologie :
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