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lundi 1 décembre 2014

Total-ement boycottable

De Margerie a cassé sa pipe, Mais lorsqu'un guignol s'en va en enfer, un autre prend sa place pour poursuivre les "affaires" avec le criminel du Kremlin. Il est vrai que les dirigeants de Total se meuvent aussi aisément dans le petit monde des pourris que des rats dans les égouts de Paris.


Rappel. Total, c'est :
- 15 ans devant les tribunaux à tenter de se soustraire à ses responsabilités à l'égard de la France, de la Bretagne, et des populations locales dans l'affaire Erika. Total s'en sort avec 210 millions de dommages et intérêts, somme ridicule par rapport au dégâts et au coût pour réparer ces dégâts.
- Condamnation de Grande Paroisse (du Groupe Total) dans l'affaire AZF. 12 ans après sa condamnation, Total veut faire annuler sa condamnation. 
- Une mise en examen pour corruption, complicité et recel de trafic d'influence, dans l'affaire «pétrole contre nourriture»
- La Russie agresse l'Ukraine. L'Occident met la Russie a l'amende, et le "patriote" De Margerie, pédégé de Total, va copiner et faire du business avec les mafieux dirigeants de la Russie, ignorant les sanctions décidées par le France et l'UE.
- 8 milliards de CA, pas un centime d'impôt en France, un chèque du fisc français de 80 M€, et des impôts payés à l'étranger ... Pendant ce temps, on demande toujours plus d'effort aux français.


Après une vie bien remplie en magouilles et en milliards, De Margerie casse sa pipe au pays des soviets (décidément, ce n'est pas la joie pour les patrons en Russie en ce moment...). Le gratin politico-financier, famille Le Pen en tête, se presse pour rendre hommage à ce grand patron, patriote mort si bravement pour la France. Même Poutine "pleure son ami" (cf ci-dessous. Kleenex autorisé)
Je ne sais pas si le peuple a versé sa larme. Mais Total poursuit son business :



Le président russe Vladimir Poutine a rencontré vendredi pour la première fois le nouveau PDG de Total, Patrick Pouyanné, successeur de Christophe de Margerie tué dans un accident d'avion à Moscou, et a salué le partenariat "prioritaire" entre le groupe énergétique français et la Russie.
"Total est l'un de nos partenaires prioritaires depuis plusieurs années", a déclaré M. Poutine, cité dans un communiqué du Kremlin, en accueillant Patrick Pouyanné dans sa résidence à Sotchi, une station balnéaire russe au bord de la mer Noire.
"Nous sommes toujours ouverts à la coopération, nous y sommes prêts et nous espérons poursuivre notre travail commun", a-t-il souligné.
"La Russie se trouve au coeur de notre stratégie de développement", a déclaré pour sa part M. Pouyanné, cité dans le communiqué du Kremlin, selon ses propos traduits en russe.
"Même si Total est une société privée, mais c'est la plus grande entreprise française et elle représente d'une certaine manière le pays lui-même", a-t-il poursuivi, en promettant de faire "tout son possible" pour contribuer à améliorer les relations entre les deux pays au plus bas en raison de la crise en Ukraine.
Patrick Pouyanné a été nommé PDG de Total après le décès de son prédécesseur, Christophe de Margerie, considéré comme un grand ami de Russie, tué en octobre dans le crash de son avion à l'aéroport Vnoukovo de Moscou.
Son Falcon était entré en collision au décollage avec un chasse-neige, un accident où avaient également péri les deux pilotes et une hôtesse de l'air.
"Nous pleurons avec vous le décès de notre ami, Christophe de Margerie. C'est une grande perte", a dit M. Poutine.
"Mais comme on dit, la vie continue et notre travail commun continue aussi", a-t-il ajouté.
- De gros projets -

"Nous avons de grands projets, de grande ampleur, qui vont sans doute influencer l'énergie européenne comme mondiale", a souligné M. Poutine.
Total exploite notamment avec le groupe gazier russe Novatek des gisements de gaz dans le district autonome des Iamalo-Nenets (nord-ouest de Sibérie) dont les réserves sont estimées à "presque 1.500 milliards de mètres cubes de gaz", a-t-il indiqué. D'autres projets communs sont réalisés par Total avec le numéro un du pétrole russe Rosneft et le géant gazier russe Gazprom, "y compris dans des pays tiers", a rappelé le président russe.
"Nous avons en effet beaucoup de projets en Russie", a confirmé M. Pouyanné. "Les investissements de Total en Russie sont estimés à ce jour à presque 10 milliards de dollars", a-t-il précisé.
Vendredi, le groupe russe Rosneft a par ailleurs annoncé s'être mis d'accord avec Total sur le rachat de 16,67% de la raffinerie Scwedt, en Allemagne.
Cela doit permettre à Rosneft, visée par des sanctions occidentales en raison de la crise en Ukraine, de contrôler -- ensemble avec la société Ruhr Oel Gmbh dont 50% appartiennent au groupe russe -- environ 55% de cette raffinerie.
La rencontre entre M. Poutine et le nouveau patron de la première société pétrolière française est intervenue au lendemain de la décision de l'Opep de maintenir son objectif de production à 30 millions de barils par jour.
"En gros, cela nous arrange, et nous n'y voyons rien de particulier", a indiqué le président russe, en soulignant que la Russie n'avait jamais demandé à l'Opep de prendre des mesures quelconques visant à stabiliser les prix du pétrole qui ont drastiquement baissé ces dernières semaines.
La baisse des prix de l'or noir, qui représente à lui seul la moitié des rentrées budgétaires de la Russie, pèse cependant lourdement sur le rouble qui a battu depuis jeudi des records absolus de faiblesse face au dollar et à l'euro.



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