Communisme : retour sur une utopie sanguinaire
Dans une enquête implacable en
trois volumes, Thierry Wolton revient sur cette folle expérimentation
qui a marqué le XXe siècle au fer rouge.
Il
y a un quart de siècle, le mur de Berlin tombait, entraînant dans sa
chute les régimes communistes d'Europe centrale et orientale, puis
l'URSS implosait et chacun pensait que le «spectre du communisme», dont
Marx menaçait l'Europe dans son fameux Manifeste du Parti communiste de 1848, avait disparu à l'horizon de l'histoire.
En 1997, se nourrissant des archives communistes désormais en partie ouvertes et de la révolution documentaire qui s'ensuivit, Le Livre noir du communisme dressa un premier bilan mondial de la dimension criminelle du communisme. La réflexion semblait bien engagée sur cette folle expérimentation utopique et son immense tragédie, et sur le totalitarisme en général qui avait marqué le siècle au fer rouge.
Amnésie organisée et amnistie imposée Or, aujourd'hui, le communisme est toujours au pouvoir dans une partie du monde -Chine, Corée du Nord, Vietnam, Cuba. Là où le régime s'est effondré, de puissantes nomenklaturas «néocommunistes» ou «postcommunistes» ...
http://www.lefigaro.fr/livres/2015/10/21/03005-20151021ARTFIG00185--histoire-mondiale-du-communisme-une-tyrannie-qui-a-tant-seduit.php
Rappelons qu'en Russie, on n'a pas le droit de dire du mal de l'URSS. Si l'on dit du mal de l'URSS ou du communisme, ou de l'Armée rouge, c'est qu'on est nazi. Et si l'on est estimé nazi par la bande de mafieux poutiniens, on est interdit de publication. C'est ce qui est arrivé aux historiens britanniques John Keegan et Antony Beevor

Moscou - Les autorités d'une région russe dans l'Oural ont exigé des bibliothèques qu'elles retirent de leurs rayons les livres des historiens britanniques de la Seconde Guerre mondiale John Keegan et Antony Beevor, accusés de propagande nazie, a annoncé mercredi une porte-parole de l'administration régionale.
Un décret publié par le département de l'Éducation de la région de Sverdlovsk a demandé aux écoles et aux universités de vérifier la disponibilité des livres de ces deux historiens et de prendre des mesures pour en restreindre l'accès aux étudiants et aux professeurs.
John Keegan, décédé en 2012, était un historien militaire réputé pour ses livres sur la Seconde Guerre mondiale. Son élève, Antony Beevor, a également publié des ouvrages sur le conflit, notamment un sur la bataille de Berlin qui avait fait scandale en Russie.
Les autorités de Sverdlovsk affirment que les oeuvres des deux historiens véhiculent les stéréotypes développés par le troisième Reich, selon une copie du décret diffusée dans les médias.
Une porte-parole de l'administration régionale, Ioulia Voronina, a confirmé ces informations à l'AFP, ajoutant que l'inspection des librairies était en cours. Les autorités ont précisé dans un communiqué que beaucoup d'historiens pensent que les livres de ces auteurs interprètent de manière erronée les informations sur la Seconde Guerre mondiale et contredisent les documents historiques.
Ils sont imprégnés de stéréotypes issus de la propagande nazie, poursuit le communiqué.
L'ouvrage d'Antony Beevor, La chute de Berlin, a fait face à de fortes critiques lors de sa publication en 2002. Moscou l'accuse notamment de calomnier les soldats soviétiques en se focalisant sur les crimes commis par l'Armée rouge sur les civils allemands et de ressusciter l'image véhiculée par la propagande nazie d'hordes asiatiques déferlant sur l'Europe.
Interrogé au téléphone, Antony Beevor a rétorqué que toute la matière (du livre) est dans les archives. Il est donc ridicule de la part des autorités russes de nier.
Les Russes considèrent que 1945 est le plus grand moment de leur histoire, ils considèrent donc toute critique comme une insulte, a ajouté l'auteur qui estime qu'ils essaient de réécrire l'Histoire.
Selon le décret, les livres des deux historiens britanniques sont publiés en Russie par la fondation Open Society du milliardaire américain George Soros. L'organisation a été accusée par les autorités russes d'ingérence dans les affaires intérieures du pays et de chercher à provoquer un changement de régime en Russie.
Elle figure sur une liste de douze organisations étrangères dont les sénateurs russes ont demandé l'interdiction en juillet.
En 1997, se nourrissant des archives communistes désormais en partie ouvertes et de la révolution documentaire qui s'ensuivit, Le Livre noir du communisme dressa un premier bilan mondial de la dimension criminelle du communisme. La réflexion semblait bien engagée sur cette folle expérimentation utopique et son immense tragédie, et sur le totalitarisme en général qui avait marqué le siècle au fer rouge.
Amnésie organisée et amnistie imposée Or, aujourd'hui, le communisme est toujours au pouvoir dans une partie du monde -Chine, Corée du Nord, Vietnam, Cuba. Là où le régime s'est effondré, de puissantes nomenklaturas «néocommunistes» ou «postcommunistes» ...
http://www.lefigaro.fr/livres/2015/10/21/03005-20151021ARTFIG00185--histoire-mondiale-du-communisme-une-tyrannie-qui-a-tant-seduit.php
Rappelons qu'en Russie, on n'a pas le droit de dire du mal de l'URSS. Si l'on dit du mal de l'URSS ou du communisme, ou de l'Armée rouge, c'est qu'on est nazi. Et si l'on est estimé nazi par la bande de mafieux poutiniens, on est interdit de publication. C'est ce qui est arrivé aux historiens britanniques John Keegan et Antony Beevor

Russie : une région bannit les livres de deux historiens britanniques pour propagande nazie
Moscou - Les autorités d'une région russe dans l'Oural ont exigé des bibliothèques qu'elles retirent de leurs rayons les livres des historiens britanniques de la Seconde Guerre mondiale John Keegan et Antony Beevor, accusés de propagande nazie, a annoncé mercredi une porte-parole de l'administration régionale.
Un décret publié par le département de l'Éducation de la région de Sverdlovsk a demandé aux écoles et aux universités de vérifier la disponibilité des livres de ces deux historiens et de prendre des mesures pour en restreindre l'accès aux étudiants et aux professeurs.
John Keegan, décédé en 2012, était un historien militaire réputé pour ses livres sur la Seconde Guerre mondiale. Son élève, Antony Beevor, a également publié des ouvrages sur le conflit, notamment un sur la bataille de Berlin qui avait fait scandale en Russie.
Les autorités de Sverdlovsk affirment que les oeuvres des deux historiens véhiculent les stéréotypes développés par le troisième Reich, selon une copie du décret diffusée dans les médias.
Une porte-parole de l'administration régionale, Ioulia Voronina, a confirmé ces informations à l'AFP, ajoutant que l'inspection des librairies était en cours. Les autorités ont précisé dans un communiqué que beaucoup d'historiens pensent que les livres de ces auteurs interprètent de manière erronée les informations sur la Seconde Guerre mondiale et contredisent les documents historiques.
Ils sont imprégnés de stéréotypes issus de la propagande nazie, poursuit le communiqué.
L'ouvrage d'Antony Beevor, La chute de Berlin, a fait face à de fortes critiques lors de sa publication en 2002. Moscou l'accuse notamment de calomnier les soldats soviétiques en se focalisant sur les crimes commis par l'Armée rouge sur les civils allemands et de ressusciter l'image véhiculée par la propagande nazie d'hordes asiatiques déferlant sur l'Europe.
Interrogé au téléphone, Antony Beevor a rétorqué que toute la matière (du livre) est dans les archives. Il est donc ridicule de la part des autorités russes de nier.
Les Russes considèrent que 1945 est le plus grand moment de leur histoire, ils considèrent donc toute critique comme une insulte, a ajouté l'auteur qui estime qu'ils essaient de réécrire l'Histoire.
Selon le décret, les livres des deux historiens britanniques sont publiés en Russie par la fondation Open Society du milliardaire américain George Soros. L'organisation a été accusée par les autorités russes d'ingérence dans les affaires intérieures du pays et de chercher à provoquer un changement de régime en Russie.
Elle figure sur une liste de douze organisations étrangères dont les sénateurs russes ont demandé l'interdiction en juillet.
http://www.romandie.com/news/Russie--une-region-bannit-les-livres-de-deux-historiens/618459.rom
(©AFP / 05 août 2015 19h41)
(©AFP / 05 août 2015 19h41)
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