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dimanche 14 février 2016

Les méchants de l'OTAN luttent contre les passeurs et se renforcent en Europe de l'est

Face aux vagues de migrants venus du sud, et face aux menaces de l'est soviétoïde (par exemple, les incursions militaires en Europe, par exemple l'augmentation des dépenses militaires, par exemple l'énorme budget consacré à la propagande -y compris en Europe de l'ouest- , par exemple le financement des partis qui oeuvrent contre l'Europe -FN en France, UKIP en GB- ... ) , on ne peut que se réjouir de l'engagement de l'Alliance Atlantique dans la lutte contre les passeurs, et de son renforcement en Europe de l'est.

Crise des migrants: l’Otan au secours des Européens

A Bruxelles jeudi 11 février, au QG de l'Otan, l'ordre du jour était consacré à la crise des migrants. L'Alliance atlantique a décidé dans ce dossier d'aider les Européens à endiguer l'afflux de réfugiés dans l'UE. Ils vont notamment déployer une mission navale en mer Egée.

Avec notre bureau de Bruxelles,
Il s’agit pour les forces navales et aériennes de l'Otan de repérer en temps réel le moindre mouvement de navires, y compris de petites tailles, entre les côtes turques et les îles grecques. Des renseignements précis seront alors transmis à l’agence Frontex de protection des frontières extérieures de l’UE, laquelle coordonne les interventions des garde-côtes turcs et grecs, chacun dans ses eaux territoriales.
Pour les moyens de détection, des navires, des avions et des satellites militaires de l'Otan apporteront donc une vue d’ensemble très précise de la zone maritime d’intervention, vue qui faisait jusque-là défaut à Frontex. L’arraisonnement des embarcations de passeurs sera en principe l’affaire des garde-côtes. Cependant, en cas de sauvetage en mer opéré par des unités de l'Otan, les migrants recueillis seront directement ramenés en Turquie. Aucune limitation dans le temps n’a été fixée à cette mission.
Quant aux moyens, l'Otan a déjà donné l’ordre à l’une de ses deux flottilles permanentes en Méditerranée, rattachée à l’une des bases souveraines britanniques à Chypre, d’appareiller et de mettre cap sur la mer Egée où les premières unités devraient arriver sous 48 heures. Cette flottille, à laquelle participent par roulement les marines des pays de l’Alliance atlantique, comprend actuellement cinq frégates et escorteurs battant pavillon italiens, canadiens, grecs et turcs, des navires néerlandais et danois devraient rapidement venir les appuyer.



 

L'Otan renforce ses moyens militaires en Europe de l'Est

Les 28 pays membres de l'Otan ont adopté mercredi à Bruxelles de nouvelles dispositions pour dissuader la Russie de toute initiative militaire dans les pays baltes et en Europe de l'Est.
C'est l'une des conséquences de l'annexion de la Crimée par la Russie il y a près de deux ans, et des tensions dans l'est de l'Ukraine: l'Otan va renforcer sa présence militaire en Europe de l'Est et dans les pays baltes. Réunis à Bruxelles, les ministres de la Défense des 28 pays alliés, ont approuvé mercredi «une présence avancée dans l'Est de l'Alliance» atlantique, a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.
En cas d'attaque éventuelle, l'objectif est de déployer rapidement des forces terrestres, aériennes et navales dans les régions menacées. Selon un principe de rotation, il s'agit aussi de prépositionner des forces dans les États baltes et en Pologne, d'y installer des entrepôts et d'organiser régulièrement des manœuvres conjointes en s'appuyant sur la force de réaction rapide. Les ministres de la Défense ont aussi convenu de porter les effectifs de la force de réaction rapide de 13.000 à 40.000 hommes, et de créer une force d'intervention encore plus réactive, opérationnelle en quelques jours, forte de 5.000 hommes et dotée d'un appui aérien et naval.
L'an dernier, les ministres de la Défense de l'Otan avaient déjà décidé de renforcer la présence de l'Otan en Europe de l'Est pour rassurer les pays alliés d'Europe de l'Est, comme l'ouverture de centres logistiques, le prépositionnement de matériel, l'envoi d'avions de chasse dans les pays baltes ou le déploiement de davantage de navires en mer Baltique et en mer Noire.

Les États-Unis vont investir 3 milliards d'euros

À terme, l'Otan aura un millier de soldats dans chacun des six pays qu'elle entend protéger: Lituanie, Lettonie, Estonie, Pologne, Bulgarie et Roumanie. Ces troupes seront appuyées par la force de réaction rapide interarmées qui réunit aviateurs, marins et membres des forces spéciales. Lors de son prochain sommet en juillet à Varsovie (Pologne), l'Otan devrait donner plus de détails sur ce déploiement.
Dans ce cadre, les États-Unis vont en profiter pour muscler leur présence militaire en Europe. Washington veut consacrer en 2017 un budget de 3,4 milliards de dollars (3 milliards d'euros) à cette «initiative de réassurance européenne». «Cela ne ressemblera pas à ce qui se passait au temps de la Guerre froide mais constituera quand même une sérieuse dissuasion», a commenté le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, qui a souligné la nécessité pour tous les États membres de l'Otan de contribuer à ce financement.
Le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, doit rencontrer le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, vendredi à Munich. Il lui expliquera qu'il s'agit de mesures défensives. «Notre dissuasion est basée sur une combinaison de cette présence avancée, et de notre capacité à renforcer rapidement, si besoin» les troupes déjà déployées à l'Est, a souligné Jens Stoltenberg, alors que Moscou met régulièrement en garde contre le «stationnement permanent» de forces de combat alliées à sa frontière qui serait contraire à l'Acte fondateur Otan-Russie, signé en 1997.
(avec Reuters et AFP) Le Figaro














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