Comme le montrent les cartes anciennes, la conception traditionnelle des pays indiscutablement européens s'arrête à l'isthme situé sur une ligne reliant Odessa, sur la mer Noire, et Kaliningrad sur la mer Baltique. Cette autre limite extrême de l'Europe correspond aux frontières de l'Ukraine et de la Biélorussie, mettant toute la zone russe dans une situation intermédiaire "un peu asiatique, un peu européenne".
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C'était pour remettre un peu de clarté dans les esprits, à l'heure où les délires "eurasiatiques" chères à Alain de Benoist, à Douguine, et aux poutinolâtres, font florès .
Bref, l'Europe, ce n'est ni l'Eurabia avec la Turquie, ni l'Eurasie avec la Russie.
"L'Europe de Brest à Vladivostok" est un délirium dont l'autre nom est l' Eurasie dirigée par le Kremlin, et à moitié asiatique. Ceux qui veulent être les esclaves de la clique poutinienne fantasment là-dessus...
Le réel, le possible, le souhaitable, c'est une Europe européenne, de Brest à Kiev.
La Russie, il faudra qu'elle rende la Crimée volée pour que tout rentre dans l'ordre. Et en dédommagement de la guerre qu'elle a faite à l'Ukraine et à l'Europe, on pourrait logiquement lui réclamer de restituer Kaliningrad, région historiquement européenne qu'elle a annexée à la fin de la seconde guerre mondiale.
Quant à la Turquie, il serait bon qu'elle rende la Thrace orientale. Ceci pourrait en faire un partenaire privilégié de l'Union européenne.
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