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mardi 31 mai 2016

L' OTAN à la rescousse d'une europe militairement trop faible


 Bien sûr, le mieux serait une Europe disposant de sa propre puissance militaire. Peut-être cela se fera-t-il, dans le futur. Ce n'est pas pour demain, lorsque l'on constate que les partis europhobes connaissent en ce moment un certain succès.
Mais à défaut d'Europe, nous avons le parapluie de l'Otan. L'Occident sait se rassembler lorsqu'il le faut, et c'est une bonne chose dans le monde actuel soumis à la menace islamiste, à la menace russe, aux tensions en Asie...  En Europe continentale, deux ennemis :
- les islamistes qui menacent Europe de l'ouest ;
- la Russie, qui menace l'Europe de l'est (l'est de l'Ukraine est toujours en guerre,  quoi qu'en dise Poutine) et les pays baltes .
Aujourd'hui, "les membres de l'Otan sont appelés à se préparer face à la menace potentielle de la Russie" (Romandie) . L'assemblée parlementaire de l'Otan, réunie à Tirana en Albanie, le 30 mai, a appelé les pays membres à se tenir prêts à répondre à "la menace potentielle" de la Russie contre l'un d'entre eux. L'est de l'Ukraine, aux mains des séparatistes pro-russes et la Crimée, annexée par la Russie en mars 2014, restent au centre des préoccupations de l'organisation. (i télé)


En Europe, l'Alliance semble bien fonctionner :

Le groupe de Visegrad [=République Tchèque + Slovaquie + Hongrie + Pologne]
OTAN : le Groupe de Visegrád enverra une unité dans les pays baltes en 2017
Le Groupe de Visegrád (République tchèque, Hongrie, Pologne et Slovaquie) entend envoyer une unité militaire dans les pays baltes en 2017. Les ministres de la Défense des quatre pays ont signé une déclaration allant dans ce sens ce mercredi, à Liblice na Mělnicku (Bohême centrale), alors qu’ils étaient réunis pour débattre de différentes questions relatives à la sécurité. Cette unité, appelée à se relayer, devrait opérer dans le cadre du renforcement de la présence militaire de l’OTAN en Europe de l’Est. L’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont déjà formulé une demande auprès de l’Alliance pour l’envoi d’unités par crainte de la politique agressive de la Russie. L’OTAN a déjà décidé de l’envoi de plusieurs unités internationales, les desseins plus précis seront communiqués après le sommet qui se tiendra à Varsovie les 8 et 9 juillet prochains.

Suède
 Rapprochement de la Suède avec l'OTAN :


Sweden can inter into a memorandum of understanding with NATO. The Riksdag voted in favour of the Government's proposal.
Sweden signed a memorandum of understanding with NATO concerning host nation support on 4 September 2014. The agreement should make it easier to make practical preparations, also known as host nation support, to enable foreign units to operate within Swedish borders.
Host nation support may be needed, for example, for exercises, crises or military operations.
The agreement will not start to apply until Sweden has notified NATO that certain necessary measures have been taken. The Riksdag voted in favour of Government's proposed agreement.




 Quand l'OTAN se prépare à la menace russe

 L'assemblée parlementaire de l'Otan a appelé lundi les alliés à se tenir prêts à répondre à "la menace potentielle" de la Russie contre l'un d'entre eux, à l'issue d'une session de trois jours à Tirana.

L'assemblée parlementaire de l'Otan a appelé lundi les alliés à se tenir prêts à répondre à "la menace potentielle" de la Russie contre l'un d'entre eux, à l'issue d'une session de trois jours à Tirana. "Le défi en provenance de la Russie est réel et sérieux", a déclaré l'Américain Michael Turner, président de l'assemblée qui a réuni quelque 250 parlementaires des 28 pays membres de l'Alliance.
La déclaration adoptée à l'unanimité déplore "l'usage de la force par la Russie contre ses voisins et les tentatives d'intimidation des alliés" de l'Otan. Dans ces circonstances, l'Otan "n'a pas d'autre choix que de considérer l'éventualité d'une action agressive de la Russie contre un membre de l'Alliance comme une menace potentielle, et d'adopter des réponses adaptées et proportionnées", ajoute la déclaration.
La déclaration appelle les alliés à "fournir des garanties" aux pays membres, situés notamment à l'est de la zone Otan, qui estiment que leur sécurité est menacée. L'Otan a interrompu tous les aspects pratiques de sa coopération avec la Russie à la suite de l'annexion de la Crimée par la Russie, et en raison du soutien de la Russie aux séparatistes dans l'est de l'Ukraine, mais l'Alliance a annoncé qu'elle aurait des discussions avec la Russie avant le sommet de l'Otan prévu les 8 et 9 juillet à Varsovie.
En avril, le Conseil Otan-Russie avait tenu sa première réunion depuis juin 2014 mais les discussions se sont soldées par "de graves désaccords" concernant l'Ukraine et d'autres sujets, bien que le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg eut assuré à l'époque que les échanges avaient été "fructueux".

La Russie condamne le déploiement d'un bouclier antimissiles en Roumanie et en Pologne

L'Otan a procédé à un renforcement militaire sur son flanc est pour augmenter la rapidité du déploiement de ses forces en cas de répétition d'une crise comme celle de l'Ukraine. Lors de leur sommet à Varsovie, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Alliance atlantique doivent parachever ce renforcement militaire.
Mais la Russie affirme que ce renforcement de la présence de troupes avec leurs équipements de combat en Europe de l'est représentait une menace pour sa sécurité. Lors d'une visite lundi en Pologne, Jens Stoltenberg a déclaré que l'Otan envoyait "un signal clair à tout adversaire potentiel (signifiant) qu'une attaque contre la Pologne serait considérée comme une attaque contre l'Alliance toute entière".
La Russie a dénoncé le déploiement en Roumanie et en Pologne d'éléments du bouclier antimissile américain qu'elle considère comme une menace pour sa sécurité. L'Otan assure que ce système aurait un rôle purement défensif, devant servir à intercepter des missiles balistiques pouvant venir du Proche-Orient.
Le bouclier antimissile "n'est pas dirigé directement contre la Russie, il est dirigé contre des menaces venant de l'extérieur de la zone euro-atlantique", a réaffirmé le secrétaire général de l'Otan. L'assemblée parlementaire de l'Otan a assuré néanmoins que l'Alliance étudierait les moyens de "réduire les tensions" avec la Russie tout "en abordant les violations inacceptables par la Russie des normes internationales".
Challenges (Avec AFP)
















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