Rechercher dans ce blog

vendredi 24 juin 2016

Le Royaume Désuni quitte l'Union Européenne

Le Royaume Uni va-t-il devenir une puissance de second plan ? Très possible. Car :
- L'Angleterre et le Pays de Galles ont voté pour le Brexit.
- Mais l'Irlande du Nord et l'Ecosse avait voté pour rester. Des référendums, dans ces deux pays sont évoqués, pour quitter le Royaume Uni, pour réunifier l'Irlande, et pour réintégrer l'Union Européenne.
- L'Espagne souhaite logiquement récupérer Gibraltar, où 96% de la population voulait rester dans l'UE.  Et quid des Malouines argentines ? 

- La City se prépare à des milliers de départs
Avec la sortie de l'Union européenne, la City de Londres se prépare à voir des milliers de banquiers faire leurs valises pour Francfort, Paris ou Dublin. L'actuelle capitale financière de l'Europe accueille nombre de banques européennes et américaines, qui dans l'ensemble souhaitaient un maintien dans l'UE, certaines ayant même participé financièrement à la campagne du "Remain".
Londres leur sert aujourd'hui de base pour l'ensemble du marché européen, si bien que le changement de donne - dont les contours restent encore flous - se traduira par des délocalisations. La banque américaine JPMorgan, qui emploie 16.000 personnes au Royaume-Uni, a ainsi prévenu aujourd'hui qu'elle pourrait déplacer des emplois hors du pays. "Nous aurons peut-être besoin d'apporter des changements à la structure de notre entité légale européenne et à la localisation de certains emplois", a indiqué la direction de la banque dans un mémo interne.
- les agriculteurs britanniques devront se passer de 4 milliards d'euros d'aides
- Campagne pro-Brexit : le mensonge de l'Ukip
C'était l'une de ses promesses de campagne mais Nigel Farage, leader du Ukip, parti souverainiste pro-Brexit, a finalement reconnu qu'elle était irréalisable, comme le rapporte la presse britannique.

Le parti anti-européen avait martelé durant sa campagne que le Royaume Uni versait chaque semaine 350 millions de livres Sterling à l'Union européenne. En cas de victoire du Brexit, l'UKIP proposait de les reverser en faveur du National Health Service (NHS), l'équivalent de notre sécurité sociale.   Invité à s'exprimer sur les résultats du référendum à la télévision, le leader du parti s'est retrouvé embêté lorsque les journalistes lui ont demandé si cette promesse tenait toujours
-  Pour les étudiants : arrêt du programme européen Erasmus +, visas, frais de scolarité
- En décidant de sortir de l'Union européenne (Brexit) ce jeudi, les Britanniques risquent sérieusement de ne plus avoir l'accès aux marchés financiers européens dont ils bénéficient aujourd'hui
- Contrairement à ce qu'avais promis les pro-Leave aux Britanniques, de mauvais signaux sont déjà envoyés concernant l'économie. Et notamment la chute du cours de la livre.
-  Les sciences dans la tourmente. “En tant que scientifique, je suis inquiète quant aux financements et à la mobilité, mais j’ai aussi un sentiment écrasant de ne pas être la bienvenue ici”, s’inquiète Maja Wållberg, immunologiste à l’université de Cambridge.
- Retraites, voyages, emplois... les conséquences pratiques du Brexit


- Surréaliste. Quelques heures à peine après le résultat fatidique d’un référendum historique, certains électeurs victorieux du Leave ont eu des réactions pour le moins étranges. Un peu partout sur internet et dans les médias, ils ont exprimé leur regret vis-à-vis de leur choix. 
- Le camp "pro-Brexit" fait disparaître le programme de son site

- Faut partir, messieurs les anglais, maintenant que vous avez choisit le Brexit.... L'UE, c'était le diable, c'était tour à tour l'URSS ou un nouveau 3e Reich (selon Boris Johnson)... Et puis, quant la réalité est là, on est moins véhément... Johnson n'est plus si pressé , et Farage traine toujours ses savates au Parlement européen, voulant des "accords".... Ledit Farage, d'ailleurs, s'est fait logiquement rappeler à l'ordre par JC Juncker : « Je suis surpris de vous voir ici », a dit Jean-Claude Juncker à Nigel Farage. « Vous vous battez en faveur de la sortie. Le peuple britannique a voté en faveur de la sortie. Que faites-vous là ? » Le Monde


Pour l'Union européenne, peut-être que le suicide du Royaume Uni sera salutaire. Elle avait bien besoin d'un électro-choc. Et d'abord, on pourra se demander : quel est le but de l'UE ? Est-ce d'accueillir toute la misère et tous les courants du monde ? Quelles sont clairement ses frontières ? Va-t-on oui ou non défendre ces frontières ? Va-t-on faire un vraie différence entre les pays de l'UE est ceux qui n'y sont pas (Suisse, Norvège...) ? Va-t-on réellement mettre en place une préférence communautaire ? Va-t-on s'occuper oui ou non du problème de l'immigration ? Va-t-on en finir avec l'islamisation ? Va-t-on enfin dire clairement "non" à la Turquie en UE ? Va-t-on enfin affirmer l'identité de l'Europe ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire