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lundi 8 août 2016

Bruno Le Maire : "Il y a un islam politique qui ne cesse de gagner du terrain"

Dans une interview à Sud Ouest Dimanche, Bruno Le Maire, le candidat à la primaire des Républicains, dénonce la progression d'"un islam de conquête" en France

Dans une interview à paraître dans Sud Ouest Dimanche daté du 7 août, Bruno Le Maire, le député de l'Eure et candidat à la primaire des Républicains, estime, contrairement à Manuel Valls, que la France n'a pas "tous les outils" pour lutter contre le terrorisme.
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"On peut encore améliorer la réponse au terrorisme", affirme l'ancien ministre de l'Agriculture depuis le Pays basque où il prépare sa rentrée politique. Face à la menace jihadiste et au risque d'attentat, il plaide pour des "mesures d'exception". À commencer par "une justice d'exception", en particulier concernant les fichés S.
"Tout individu étranger menaçant la sécurité nationale doit être expulsé. Si c'est un ressortissant national, il doit être interpellé et c'est à la justice d'évaluer la réalité de la menace. N'attendons pas de nouveaux attentats pour mettre hors d'état de nuire des individus qui en veulent à notre nation."
Surtout, Bruno Le Maire dénonce les "provocations" des intégristes en France :

"Il y a un islam politique qui ne cesse de gagner du terrain, qui multiplie les provocations et dont les principes sont l'exact contraire de ce que nous sommes comme Français."
"Regardez cette association qui voulait organiser des baignades en burkini dans un parc aquatique à Marseille. Des femmes intégralement voilées circulent toujours en France malgré la loi de 2011. Des centres culturels diffusent le wahabisme et le salafisme, des théologies hostiles à la France."
Il affirme :
"C'est un islam de conquête qui ne veut pas seulement défendre une foi mais imposer son pouvoir."
Au cours de cet entretien, le député de l'Eure aborde également le sujet de la primaire des Républicains de novembre délivrant, au passage, un tacle appuyé à ses principaux adversaires. S'ils ne sont pas nommés les deux anciens Premiers ministres Alain Juppé et François Fillon ainsi que l'ancien Président Nicolas Sarkozy - dont l'annonce de sa candidature n'est plus qu'une question de jours - ne pourront que se sentir visés :
"Depuis 30 ans, ceux qui ont dirigé la France ont été incapables de lui donner les moyens de se redresser. Nous sommes au pied du mur. Il faut des solutions nouvelles sur la sécurité, l'éducation, l'emploi, l'économie. Il faut aussi renouveler notre système politique."


interview est à retrouver en intégralité dans Sud Ouest Dimanche et dans l' espace abonnés    Sud Ouest.





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