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vendredi 17 février 2017

La dezinformatsiya, redoutable arme russe

L'Occident est la cible d'une «guerre hybride», où les fausses informations visent à discréditer les institutions.

Quand le mot «désinformation» vient sur la table, le monde du renseignement renvoie immanquablement à un article paru le 26 février 2013 dans la revue de défense russe VPK (Voyenno-Promyshlennyy Kurier, «Le courrier militaro-industriel» ).
Le général Valéri Guérassimov, tout juste promu chef d'état-major des forces armées de la Fédération de Russie, y dévoile sa stratégie et trace, graphiques à l'appui, les lignes de force de ce qu'on appellera bientôt en Occident la «guerre hybride». Un conflit où les lignes se brouillent. Où la force militaire n'est plus nécessairement décisive. Et où, sans être en guerre, on n'est plus tout à fait en paix.
Le Figaro


Quelques caractéristiques  des médias kremlinoïdes : 
- accusation systématique envers la presse autre que celle sous tutelle du Kremlin 
- mise en doute systématique de tout ce qui met en cause la Russie 
- travestissement de mensonges en "faits alternatifs"   

Exple de mots utilisés par les médias et agents du Kremlin en France :  
- "médias mainstream" pour ceux qui ne sont pas à la botte de Putin ; 
- "information alternative" pour qualifier l' "information" provenant du Kremlin
- "mondialistes" ou "aux ordres de Washington" pour qualifier tous ceux qui sont favorables à l'UE


Problème :
La dezinformatsiya se répand à vitesse grand V en France.
On a déjà internet, submergé par la propagande poutinienne.
La télé est (pour le moment) épargnée.
Mais RT-TV est annoncée pour septembre 2017...
Peut-être pourra-t-on alors considérer (en espérant que ce ne soit pas trop tard) que les médias poutiniens participent, autant que l'armée russe, à la guerre hybride que mène la Russie contre l'Europe, et que ce n'est pas pour rien qu'ils sont dotés de crédits colossaux.

Peut-être que l'on ré-écoutera différemment, alors, les propos du gourou de Poutine.



Lire aussi :

- Moscou se mobilise pour intensifier la guerre de l’information.
Le ministère de la défense russe a créé une division spécialisée dans la propagande et la guerre électronique.  Un combat doté de 300 millions d’euros et de 1000 personnes. Un effort tout particulier est fait sur la présidentielle française. Euractiv

Les médias pro-Russes s’engouffrent dans le tout sauf Macron.
Très attentifs à la campagne présidentielle française, Russia Today et Sputniknews témoignent de l’inquiétude du Kremlin face à la popularité du candidat europhile. A la télé russe, un leader nationaliste a promis de « faire élire Marine Le Pen ». Euractiv




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