Martin Fourcade, remonté contre les Russes

Du sport, d'abord... Et ensuite quelques faits récents relatifs aux dégénérés kremlinoïdes et à leur nouvel ennemi, Emmanuel Macron.

BIATHLON. Anton Shipulin et Alexander Loginov, deux membres de l'équipe russe arrivée troisième du relais mixte des Mondiaux, ont refusé de saluer Martin Fourcade, qui a quitté la cérémonie avant de revenir.

 Le relais français

Ce n'est un secret pour personne, Martin Fourcade est en froid avec la délégation russe de biathlon depuis les révélations du rapport McLaren dénonçant des cas de dopage chez les biathlètes russes. La tension est montée d'un cran ce jeudi lors de la première journée des Mondiaux à Hochfilzen en Autriche. Lors de la remise des médailles du relais mixte, remporté par l'Allemagne devant la France et la Russie, Anton Shipulin et Alexander Loginov, deux membres du relais russe, ont refusé de serrer la main de Martin Fourcade.

Le Français a alors applaudi avec ironie, avant de quitter le podium. Il est finalement revenu, certainement pour éviter une disqualification à l'équipe de France. Anton Shipulin et Alexander Loginov, suspendu deux ans pour dopage, n'ont certainement pas apprécié l'attitude de Martin Fourcade quelques minutes plus tôt. Au moment de franchir la ligne d'arrivée, le Français s'était retourné vers Shipulin pour exulter et fêter la deuxième place des Bleus devant la Russie.

"Des pseudo-sanctions contre la Russie"

Début janvier, le leader des sports d'hiver français avait qualifié de "mascarade" les décisions prises par la Russie et la fédération internationale de biathlon (IBU) après les révélations des cas de dopage parmi les biathlètes russes lors de la publication du rapport McLaren. La Russie avait renoncé le 22 décembre à organiser l'étape de Coupe du monde à Tyumen début mars, alors que de son côté, l'IBU a suspendu deux des 31 biathlètes soupçonnés et a lancé une enquête pour clarifier la situation des 29 autres.
"Les seuls qui sont punis, ce sont les fans de biathlon en Russie et c'est un moyen de satisfaire ceux qui voulaient des pseudo-sanctions contre la Russie. Il y en a plein qui sont contents, qui ont l'impression qu'il y a des choses qui se passent. Mais ça ne change rien. Je suis fatigué de ça, je suis énervé. C'est beaucoup de bruit pour pas grand chose", avait-il jugé. La suite des Mondiaux, qui se déroulent jusqu'au 19 février, s'annonce très tendue.

L'Express



Lire aussi :
Dopage : Fourcade dénonce la « mascarade » des « pseudosanctions » contre le biathlon russe (Le Monde)

Pendant ce temps :  

- Deux bombardiers russes (encore) interceptés au large des côtes françaises
Une nouvelle incursion de bombardiers russes en Europe de l'ouest a été rapportée jeudi par plusieurs pays, dont la France. L'armée de l'air a déployé deux Mirage 2000 et un Rafale pour les intercepter.
Le Parisien   [Mais c'est pas grave, les russes sont gentils et Marine Lepenskaïa veille... ]

- La Russie cible Emmanuel Macron (20minutes)
- Les agents du Kremlin , tel Nicolas Dhuicq (ou ses organes de propagande : RT et Sputnik) commencent à lancer  rumeurs et opérations de déstabilisation contre celui qui fait désormais figure de favori face à Lepenskaïa. Sa réponse quant à sa prétendue homosexualité m'a bien faire rire en tout cas. Eh non, c'était pas Macron, c'était son hologramme :)  .  Ce qui est vrai, en revanche, c'est que des mignons, on en trouve beaucoup - de Florian Filippot à Steeve Briois - au sein la garde rapprochée de la cheftaine LePenskaïa ! Peut-être un sujet pour RT ou Sputnik ? Ah non, c'est vrai, pas touche aux vassaux de Poutine.

 - Emmanuel Macron dans le viseur des médias russes (L'Opinion)
 - Attaques informatiques, rumeurs... Pourquoi et comment la Russie veut déstabiliser Macron (HuffingtonPost)
-  Macron et En marche! visés par les hackers. La multiplication des attaques informatiques, mais surtout des rumeurs et "fake news" sur Internet, ont conduit le candidat à muscler sa cyberdéfense. Le JDD


Le Macron, il va finir par m'être sympathique ... Car un ennemi des ruskovs ne peut être qu'un ami de l'Europe et donc de la France.


 -  Russie : la loi sur la dépénalisation des violences domestiques promulguée par Vladimir Poutine  (Le Monde)
Cette loi allège les peines pour les violences commises au sein du cercle familial, commuant les deux ans de prison jusque-là encourus en simple amende. (Le Point)
Quand les hochets nationalistes et militaires qu'offre ce régime corrompu à un peuple harassé ne suffisent plus il reste le corps de la femme que l'on offre en pâture à la toute puissance masculine ivre de souffrance et de mauvaise vodka. Malgré sa nature totalitaire l' URSS avait su faire progresser le statut de la femme. Poutine depuis plus de 10 ans s'évertue à détricoter ces maigres progrès et à réinstaurer le pouvoir orthodoxe machiste dans la société. Triste régression!

M. Poutine n'est pas un parangon de vertu en ce qui concerne la protection animale, mais tout compte fait, maintenant, en Russie les animaux vont se trouver, en comparaison, peut-être mieux protégés que les femmes. On arrête pas le progrès !

Ce n'est pas le "grand remplacement" qui menace l'Occident, mais la grande régression à l'Est comme à l'Ouest !


- Les magouilles de la soldate de Poutine passent aux oubliettes dans les médias, tout occupés qu'ils sont à causer de Fillon. Ouest France se demande d'ailleurs " Pourquoi les affaires du Front national passent-elles inaperçues ?"