A époque exceptionnelle, mesures exceptionnelles. La Suède, petit
pays de 10 millions d’habitants est l’un des pays les plus pacifiques au
monde. En effet, cela fait plus de deux siècles que le pays n’a pas
connu un seul conflit armé sur son territoire. Cependant, le contexte
actuel a fait changer d’avis le Parlement suédois quant à la politique
de sécurité à adopter dans le pays. « Le gouvernement veut un mode de
recrutement plus stable et augmenter notre capacité militaire, car la
situation de sécurité a changé », a expliqué le ministre de la Défense
Peter Hultqvist à l’agence suédoise TT.
Concrètement, l’augmentation de la capacité militaire suédoise se manifeste par un retour en force du service militaire obligatoire. A ce titre 13.000 Suédois seront mobilisés dès le premier juillet 2017. Parmi eux, 4.000 seront sélectionnés selon leur motivation et leurs aptitudes et appelés sous les drapeaux. Ce processus sera reproduit chaque année après le 1er janvier 2018.
Concrètement, l’augmentation de la capacité militaire suédoise se manifeste par un retour en force du service militaire obligatoire. A ce titre 13.000 Suédois seront mobilisés dès le premier juillet 2017. Parmi eux, 4.000 seront sélectionnés selon leur motivation et leurs aptitudes et appelés sous les drapeaux. Ce processus sera reproduit chaque année après le 1er janvier 2018.
Le peur de la Russie
Mais pourquoi ce changement de politique ? Si la menace terroriste
est bel et bien présente partout dans le monde, cela ne semble pas
expliquer un tel revirement pour le pays qui avait fait disparaitre la
conscription en 2010. Selon Wilhelm Agrell, expert des questions de
sécurité, la raison serait différente : « La nouvelle situation de
sécurité est une réalité qui s’exprime notamment sous la forme de la
démonstration du pouvoir russe qui a longtemps été sous-estimée et pour
laquelle on trouvait des excuses ». Il s’agirait donc d’une
contre-mesure préventive au réarmement russe pour les Suédois qui sont
parmi les plus proches voisins de la Russie. La mesure reste pour
l’heure relativement impopulaire dans ce pays qui a peu d’attrait pour
les carrières militaires.
ladepeche.fr
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