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dimanche 25 juin 2017

Méchancon dans ses oeuvres

Quand Lepenskaïa la met un peu en sourdine, c'est un autre poutiniste que l'on entend :

Le fort en gueule, arabophile (mais attention, il aime beurettes jeunettes...) et très poutinien Méchancon tacle Villani (qui le remet gentiment en place)

Le patron de la France "insoumise" s'est attaqué au mauvais député. Ça promet de vifs débats à l'Assemblée nationale...
Jean-Luc Mélenchon était en forme ce matin. "Les plus grosses surprises vont venir de la 'chose' majoritaire. Il y en a qui ne sont au courant de rien", a-t-il lancé devant la presse, lors de son arrivée, très orchestrée, au Palais Bourbon.
"J'ai vu le matheux, je vais lui expliquer le contrat de travail", Mélenchon s'en prend à Villani pic.twitter.com/k8XhRuqCD2

Et d'enchaîner :

"Il y a des braves gens là-dedans. Il y a beaucoup de DRH, de gens comme ça qui ont une conscience sociale assez faible - pas toujours. Il y a beaucoup des chercheurs, des intellectuels..."
"J'ai vu le matheux, là. Je vais lui expliquer ce qu'est un contrat de travail, il va tomber par terre, parce qu'il le sait pas", a-t-il ajouté au sujet du mathématicien et médaillé Fields Cédric Villani, élu dimanche dans l'Essonne. Et d'insister :
"Il sait pas que la journée de 8 heures c'est 100 ans de lutte ! Le gars il croit que ça a toujours été comme ça !"

L'arroseur arrosé

Mauvaise pioche pour Jean-Luc Mélenchon, à qui le nouveau député de la majorité présidentielle a répondu du tac au tac. Un message partagé plus de 5.000 fois en deux heures seulement sur les réseaux sociaux.
"Cher Jean-Luc Mélenchon, Directeur de l'IHP, j'en ai vu des contrats de travail... mais c'est toujours un plaisir de recevoir des cours particuliers !", lui a ainsi rapidement adressé Cédric Villani, rappelant sa fonction de directeur à l'Institut Henri Poincaré.

L'OBS






Polémique : pourquoi Mélenchon agresse les mathématiques  (obs) :
Au fond, la leçon faite à Villani exprime le complexe de Mélenchon. Sa peur de demeurer inférieur qui se mue en prétention supérieure. L’ancien journaliste qu’il a été rêve d’éclairer les masses laborieuses. Il aspire à tenir au bout de son bras "le fanal de la résistance". Mais doute fondamentalement de sa capacité à le faire. Aïe ! Il se cogne au réel. Et se venge en insultant l’intelligence.





Il n'y a pas à dire : Méchancon maîtrise ses dossiers :
N'avait-il pas repris à son compte la propagande poutinienne selon laquelle la langue russe avait été interdite en Ukraine ?
N'avait-il pas écrit que si Nemtsov avait été assassiné au pied du Kremlin, c'était qu'il l'avait un peu  cherché, à vouloir faire des manifs aux côtés d'un "nazi" comme Navalny...    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/03/04/avant-lorage/
N'avait-il pas dit qu'après tout, Assad, .... pourquoi pas... 
N'avait-il pas que chez Chavez, c'était un petit monde merveilleux ? 
N'avait-il pas dit que Tsipras était un type épatant... puis en fait non (Tsipras s'étant rendu compte que l'Union européenne n'était pas une si mauvaise chose)
N'avait-il pas dit, gobant encore une fois la propagande poutinienne, que les ukrainiens défendant leur pays de l'agression russe étaient des nazis ? 
N'a-t-il pas récemment pleurniché, car un drapeau européen  (et sa symbolique trop catho à ses yeux) à l'Assemblée nationale, c'était quelque chose d'insupportable pour lui. --->   ["Franchement, on est obligé de supporter ça ?", dit-il en montrant le drapeau européen installé derrière le perchoir. "C’est la République française ici, ce n’est pas la Vierge Marie. Je ne comprends pas", poursuit-il.]  http://www.ouest-france.fr/politique/melenchon-critique-la-presence-du-drapeau-europeen-l-assemblee-5078049

N'est-ce pas dans son parti des "insoumis" que l'on préfère "niquer la France" que dire "Vive la France"       http://www.europe1.fr/politique/nique-la-france-vs-vive-la-france-comprendre-la-polemique-obono-en-trois-actes-3370133

Le parti des "insoumis" porte mal son nom. Il faudrait plutôt parler du parti des clowns







2 commentaires:

  1. Certes... L'homme est un menteur. Pire, c'est un homme dont tout le discours est mensonge. A son âge, cultivé et intelligent comme il est, ce pur produit de la bourgeoisie intellectuelle française, en est parfaitement conscient lui-même. Entre la vérité et sa petite gloriole personnelle, il n'a pas hésité à choisir la seconde option. Il n'aura donc droit à aucune indulgence. Il faut dire que comme comédien, l'homme est monstrueusement doué. Il a du génie.
    Il y a des personnages mythiques et intemporels dans la littérature française ; Scapin, Don Juan, Ubu, Alceste, Tartuffe, Guignol, Gnafron etc... Mélenchon en inventé un nouveau personnage : le "Mélenchon". Contrairement aux apparences, il s'agit d'un rôle de composition. Où rien n'est naturel. Où tout est fabriqué. Mélenchon joue divinement bien le rôle du Mélenchon. Rien que le nom déjà : Mélenchon. Génial non ? Michel Bouquet, Robert Hirsch, Jacques Charon, de la gnognote à côté de Mélenchon. Il "est" le personnage. Ce n'est pas le "sans-culotte" de 1793, ni le communard de 1871. Mélanchon nous la joue "pauvre, mais digne", style ouvrier typographe 1848, la vareuse et l'écharpe. Le personnage est parfaitement campé et donne une grande impression d'authenticité. Le rôle est d'autant mieux joué que Mélenchon quand il joue au Mélenchon, il est l'auteur de son propre texte. Et là, chapeau bas ! Chapeau l'artiste ! L'homme est inspiré ; des trouvailles de style et des métaphores à l'emporte-pièce qui vous mettent le cul par terre. Que faire d'autre que d'admirer ? Mélanchon, auteur-compositeur-interprète à du génie. Ni plus, ni moins.
    Il faut dire que depuis une quinzaine d'années on commençait à s'emmerder ferme devant les étranges lucarnes. Des émissions politiques chiantes au possible, des mauvais discutant avec des très mauvais. Rien d'excitant, que du plat, du convenu et du prévisible. Marchais est mort, Le Pen est vieux.... Enfin Mélanchon est arrivé.
    En fait, ce qui fascine chez lui, c'est la forme et le style. Le fond n'a, en effet, pas une once d'originalité. Plus passéiste que lui, tu meurs. On retrouve chez lui tous les poncifs et les vieilles lunes de la gauche des vieux cons trotskystes ou anarcho-syndicalistes soixante-huitards et des jeunes cons bobos, d'une ignorance crasse, de l'Est parisien et des grandes villes de France. Mélanchon joue les "tribuns du peuple". En fait le peuple, il le craint, il le méprise et il le hait. Il faut voir avec quelle hauteur et quelle suffisance, il répond à ceux qui le tutoient. (Monsieur s'étant offusqué du manque de respect à son égard et du tutoiement de Cohn-Bendit, celui-ci lui répondit simplement : "Va te faire foutre... je n'ai rien à te dire" Le Mélanchon eu l'air tout con.) Chacun sait que descendu de l'estrade, Mélanchon n'est pas avare de courbettes et de ronds de jambe avec les puissants de ce monde. En fait Mélanchon, c’est Tartuffe revisité par Jean-Luc. Pauvre Jean-Luc... Pauvre Bitos aurait dit Anouilh.

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  2. Mais à quelque chose malheur est bon et la joie, dit-on, vient toujours après la peine. Après des mois et des mois d'angoisse, de découragement et de tristesse. Non, il ne fallait pas désespérer de l'intelligence des Français. On connait désormais leur état d'esprit. Il existe en France, comme partout ailleurs, des individus stupides et malveillants. Ils représentent un tiers des Français. Ce tiers se divise en deux. A la droite de la droite, les Lepéno-Frontistes autour de Marine Le Pen, à la gauche de la gauche, les Insoumis soumis à Mélenchon. Deux beaux abcès de fixation dont la bourgeoisie macronienne a su profiter. On en rêvait. Marine et Jean-Luc l’ont réalisé. Un grand merci donc à Marine et à Jean-Luc pour avoir si magistralement isolées, parquées et réduites les deux parts misérables et fangeuses de la population française.
    Merci aussi au Nain du Kremlin qui a tant contribué à la déconfiture de ses amis. On y regardera à deux fois désormais de se prévaloir du soutien ou de l’amitié de Vladimir. On louait le génie géostratégique de ce Grand maître des échecs. Tous les poulains qui avaient ses faveurs se sont révélé être d’affreux tocards. Vladimir (Le Nain), Fillon (Le Voleur), Martine (La Pitoyable Crétine du Trois-Mai), Jean-Luc (Le Tribun du Peuple de Meydeux), une belle bande de nuls !....

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