"« Dans un article de
ce jour, Le Figaro rapporte des faits mettant en cause les conditions
de déroulement de l’enquête de naturalisation d’une jeune femme
russe, conduite par le service de l’information générale du
département des Yvelines », indique le ministère de
l’intérieur dans un communiqué ce mercredi 5 mars. « À la
demande du ministre, le directeur général de la police nationale
saisira l’inspection générale de la police nationale afin de
recouper avec la plus grande précision les faits rapportés, qui
remontent à septembre 2013. »
La police des polices devra
faire la lumière sur les conditions de l’enquête de
naturalisation et rendre ses conclusions dans un délai d’un mois
afin de déterminer si une jeune fille d’origine russe a été
victime d’une affaire de chantage présumé à la naturalisation
dans les Yvelines. Depuis le 2 septembre 2013, la loi permet à tous
le recours à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN)
en cas d’un manquement observé à la déontologie.
Anna, étudiante, en attente de naturalisation
Le journal Le Figaro a détaillé
dans un article du 5 mars l’histoire d’Anna, 19 ans, étudiante
en hypokhâgne, vivant dans les Yvelines. Originaire de Russie, la
jeune fille attend toujours sa naturalisation française alors que
ses parents ont obtenu leurs papiers assez facilement. La lettre de
motivation fournie par l’étudiante à l’administration française
serait en cause : Anna y indique avoir participé à « un meeting
» et à « des manifestations ».
Ces informations auraient
poussé la sous-direction de l’information générale (SDIG) de son
département à la convoquer en septembre 2013, au commissariat de
Viroflay, pour un entretien au cours duquel des questions sur son
orientation politique et sa foi lui auraient été posées avant
qu’on ne lui demande de se rendre à la Manif pour tous du 10
octobre pour en retour donner les noms de certains participants.
La Manif pour tous réagit
Le collectif La Manif pour tous
a organisé dans l’urgence une conférence de presse mercredi 5
mars en début d’après-midi pour « dénoncer cette situation
», les « méthodes choquantes et indignes de la France »
et « demander des comptes ». Albéric Dumont, coordinateur
général a précisé que La Manif pour tous mettait son service
juridique à disposition d’Anna pour des possibles poursuites. «
L’urgence dans laquelle l’IGPN a été saisie montre l’embarras
du gouvernement », a-t-il souligné.
« Nous ne sommes pas si
surpris de ces méthodes car nous avons un faisceau d’indices qui
montre que nous sommes surveillés. Nous allons donc saisir la
Commission nationale de contrôles des interceptions de sécurité
(CNCIS, chargée de vérifier la légalité des autorisations
d’interception, NDLR), a-t-il ajouté. N’y a-t-il pas
assez d’insécurité en France pour se concentrer sur nous ? »"
Une police politique ou police secrète est un service de police qui opère généralement dans le secret pour maintenir la sécurité nationale contre les menaces internes à l'État.
Les polices politiques sont omniprésentes dans les régimes totalitaires. Elles sont souvent accusées d'être utilisées pour maintenir le pouvoir politique en place au lieu de protéger l'état de droit. Au lieu de faire appliquer les lois comme les simples organismes de police, elles peuvent fonctionner au-delà et au-dessus de la loi. Elles fonctionnent entièrement ou partiellement, dans le secret. Cette culture du secret vise à cacher la plupart de leurs opérations au public. (wikipedia)
Sont (entre autres) menacés par la police politique :
Génération Garde à Vue
Les veilleurs
La Manif pour Tous
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