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samedi 15 mars 2014

Tous les Russes ne sont pas Poutinolâtres

La société civile russe ne reste pas inactive face aux menées de Vladimir Poutine en Ukraine. Des dizaines de milliers de Russes manifestaient, samedi 25 mars à Moscou, contre l'« occupation » de la Crimée et la politique du Kremlin, tandis qu'un rassemblement d'organisations nationalistes défendait au même moment la ligne officielle près de la place Rouge.

Au nombre d'environ 50 000, les manifestants d'opposition constituent une mobilisation rarement vue depuis les grandes manifestations qui avaient précédé et suivi le retour de Vladimir Poutine au Kremlin en 2012. « Pour votre et notre liberté ! », lisait-on sur une large banderole en tête du défilé d'opposition, parti de la place Pouchkine en direction de l'avenue Sakharov. La police avait cité au début du défilé le chiffre de 3 000 personnes.
« NON AU POUVOIR DES TCHÉKISTES ! »
« Ne touchez pas à l'Ukraine ! », « Non à la guerre ! », disaient aussi des pancartes brandies dans la foule par des personnes de tous âges, avec des drapeaux russes et ukrainiens. « Pas de référendum sous la menace des armes ! », disait un autre slogan, évoquant le scrutin sur le rattachement à la Russie organisé dimanche dans la péninsule ukrainienne de Crimée, majoritairement russophone et investie depuis la fin février par des milliers d'hommes en armes présumés être des militaires russes.
Des manifestants ont scandé « Non au pouvoir des tchékistes ! » [membres des services secrets], ou encore « Navalny ! », le nom de l'opposant numéro 1 au président Vladimir Poutine, qui est poursuivi et assigné à résidence à Moscou.
CCCP 2.0
Au même moment, plusieurs milliers de personnes – 15 000 selon la police – étaient rassemblées près de la place de la Révolution et du Kremlin, à l'appel d'organisations nationalistes, avec des banderoles de soutien à la politique de Vladimir Poutine. « Il n'y aura pas de Maïdan à Moscou ! », ont lancé les orateurs, faisant allusion au nom de la place de l'Indépendance à Kiev, la capitale ukrainienne, où trois mois de manifestations ont débouché fin février sur la chute du président Viktor Ianoukovitch, réfugié depuis en Russie, et l'installation d'un nouveau pouvoir pro-occidental.
Nombre de jeunes gens portaient des coupe-vent rouges avec au dos le dessin du contour de l'ex-URSS et l'inscription « CCCP 2.0 », allusion à une nouvelle Union soviétique.






Ah mais attention, nous dit le Monde : faudrait pas oublier que ce sont les supposés méchants qui ont été les plus actifs pour renversé le régime pourri et brutal de Ianoukovytch : Portfolio







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