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samedi 21 juin 2014

Vladimir Propagandator Poutine (Пропаганда Влади́мир Пу́тин)

Comme Joseph Goebbels, Vladimir Poutine est né en octobre. Mais ce que ces deux tristes sires partagent en commun, c'est avant tout l'efficacité en matière de propagande. 
Ci-dessous un exemple de la conception de la liberté version Poutine (Читать по-русски )

VERSION OFFICIELLE
“Le droit constitutionnel des citoyens à la liberté d’expression est imprescriptible et intangible.” (février 2013)

LA RÉALITÉ
S’il fallait identifier le mot d’ordre de Vladimir Poutine, propulsé au pouvoir après une décennie 90 marquée par la dilution de l’autorité, nul doute que ce serait “contrôle”. Ses deux premiers mandats ont été marqués par la “verticale du pouvoir”, formule qui résume sa politique de reconstruction d’un Etat fort - mais guère impartial. Les médias n’y ont pas échappé : directement ou indirectement, les chaînes de télévision nationales ont toutes été reprises en main par le Kremlin au début des années 2000. Cette rhétorique martiale, aux accents de guerre froide, Vladimir Poutine la reprend largement depuis son retour à la présidence, en mai 2012 : les médias critiques ? Manipulés par le Département d’Etat américain. Les Pussy Riots ? Des antisémites qui sapent les fondements de la morale et détruisent le pays. Les ONG de défense des droits de l’homme ?
Des “agents de l’étranger”. Ce discours musclé et volontiers paranoïaque est toutefois aujourd’hui en décalage avec une grande partie du pays. A mesure que le souvenir de l’Union soviétique s’éloigne, les classes moyennes montantes ne s’y reconnaissent plus, et le font savoir. Les manifestations sans précédent de 2011 et 2012 contre les fraudes électorales ont révélé au grand jour la prise de confiance d’une société civile, qui revendique calmement de ne plus être méprisée. Dans les médias et sur Internet, les langues se délient. Pourtant, à l’exigence de respect et de démocratie brandie par les citoyens russes, le pouvoir a choisi de répondre par la répression. Le gouvernement a fait adopter en un temps record une cascade de lois liberticides : au moment même où était fermement durci l’encadrement des ONG de défense des droits de l’homme et des manifestations non autorisées, la diffamation, qui avait été dépénalisée en novembre 2011, a fait son retour dans le code pénal. Au nom de la “protection de l’enfance”, une liste noire a été mise en place par une agence fédérale pour répertorier les sites Internet “néfastes”, promis au blocage sans débat contradictoire ni décision judiciaire. Et la Douma n’est pas prête de s’arrêter en si bon chemin : élargissement démesuré des notions de “secret d’Etat” et de “haute trahison”, projet d’interdireles outils de contournement de la censure en ligne, de pénaliser drastiquement l’”atteinte aux sentiments des croyants”… Volonté de contrôle, toujours.


VERSION OFFICIELLE
“La position active et responsable des médias, un journalisme véritablement indépendant et courageux, sont plus que jamais recherchés, indispensables à la Russie.” (adresse à l’Union des journalistes, avril 2013)
LA RÉALITÉ
Pour indispensable qu’il soit, le journalisme indépendant est un exercice risqué en Russie. Depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, pas moins de 29 professionnels des médias ont été assassinés en lien direct avec leurs activités professionnelles. Agressions et assassinats se perpétuent à un rythme égal, nourri par l’impunité générale. Suite à une vague de violence particulièrement forte, entre 2008 et 2010, Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev avaient pris de forts engagements personnels en matière de lutte contre l’impunité. Las. Victime d’une cruelle tentative d’assassinat en novembre 2008, Mikhaïl Beketov en est mort en avril 2013 sans avoir vu ses agresseurs comparaître en justice. L’identité du commanditaire de l’assassinat d’Anna Politkovskaïa est toujours inconnue, comme l’est celle des agresseurs d’Oleg Kachine ou celle des assassins de Khadjimourad Kamalov.












Paris, 18 juillet 2013
Communiqué de presse
5 ans de camps pour Navalny : Russie-Libertés dénonce une condamnation politique et un procès inéquitable !
Alexeï Navalny, opposant politique et avocat anti-corruption russe, vient d’être condamné à 5 ans de camps. L’association Russie-Libertés dénonce une condamnation politique et un procès inéquitable.
Le procès, jugé comme étant inéquitable, et la condamnation politique de Alexeï Navalny ont pour seul objectif de l’écarter des prochaines élections municipales et présidentielles pour lesquelles il est un candidat déclaré.
Ce procès a des conséquences très importantes car l’emprisonnement de M. Navalny est la première condamnation de cette échelle d’un des leaders de l’opposition politique dans la Russie contemporaine. Quelque soit notre opinion sur les positions politiques de Navalny nous trouvons inacceptables le caractère politique de ce procès et la sévérité de la condamnation.
L’association Russie-Libertés appelle la communauté internationale à réagir à ce verdict et à condamner les procès politiques en Russie.
Ce soir, à 19h30 nous appelons au rassemblement sur le Parvis des Droits de l’Homme, Trocadéro, à Paris.
Également, nous vous appelons à signer la pétition : Non à la condamnation politique et au procès inéquitable contre l’opposant russe Alexeï Navalny !
Russie-Libertés



Contacts médias :
- Alexis Prokopiev, président, 06 13 49 53 84
- Maria Khachaturyan, responsable des rédactions, 07 51 54 99 27
- Olga Kokorina, porte-parole, 06 30 86 01 73

www.russie-libertes.org









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