Rechercher dans ce blog

samedi 12 juillet 2014

Et ça continue, encore et encore [le billet de M Slobodan Despot + photos +nouvelles du 10 et 11 juillet]

Dénigrement. Jusqu'à la nausée ! 
J'ai posté, il y a quelques jours, un billet relatif à la formation du bataillon Azov, composé de volontaires européens souhaitant aider l'Ukraine. Or, il se trouve que ce bataillon a pris pour insigne une rune : la rune dite "du loup" (appellation qui, elle, date du siècle dernier...).  Et il se trouve que les nazis utilisaient aussi des runes, celle-ci mais aussi beaucoup d'autres, sur leurs uniformes. Il n'en fallait pas plus pour que les poutinolâtres nous pondent un de leurs raccourcis coutumiers... qui n'a pas tardé. Les habitués comme moi ne se laisseront pas impressionner... Cette fois-ci, c'est Monsieur Slobodan Despot qui s'y colle. Monsieur Slobodan Despot est un serbo-bosniaque pas très enraciné puisqu' exilé en Suisse ; mais cela n'empêche pas l'éditeur qu'il est de publier des auteurs nous vantant l'enracinement local...


On est habitué, sur internet, au dénigrement systématique de tout ce qui contribue à la défense de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, qui ne pourra se faire que par des hommes en armes. Je crois que tout le monde en a bien conscience, à part les menteurs et hypocrites travaillant de près ou de loin pour le FN. J'ai donné quelques exemples : photo de la Crimée nazie en cas de non-annexion ; les nazis de Lviv ; Odessa et les prétendus nazis du SD (qui d'ailleurs n'ont rien à se reprocher dans le drame, dont l'origine vient du Kremlin). Il y en a bien d'autres.
C'est toute la difficulté de l'utilisation d'internet : dans la masse d'informations, il faut savoir trier le bon grain de l'ivraie. Tâche ô combien difficile, surtout lorsque la propagande pro-russe est organisée par des gens qui ont de l'argent, des spécialistes, et toute une "armée virtuelle" de relais, plus ou moins conscients de la situation, polluant les forums ouverts à tous.
Je ne parlerai pas des mensonges et autres manipulations dénoncées par des organismes comme l'ONU (que les débilo-complotistes qualifieront d'organisation inféodée à la CIA...) ; je ne parlerai pas des grossiers montages sur YouTube, ni du site français porte-parole quasi officiel du Kremlin "Réalpolitik".
Non, je veux aujourd'hui parler de ce billet, qui me fait vomir. La personne qui tient ce blog (blog qui sert de tremplin à son site d'édition Xénia) s'appelle Slobodan Despot. D'origine serbo-bosniaque, cet immigré réside en Suisse (certainement pas un pauvre!) et publie des auteurs très "neutres" tels que Renaud Camus ou Oskar Freysinger (voir la liste des auteurs ici). Certes, les "idées" d'un éditeur ne sont pas à confondre avec les idées des auteurs qu'il publie. Je précise d'ailleurs que j'apprécie  certains ouvrages des auteurs de cet éditeur. Néanmoins, ne souhaitant pas participer à l'enrichissement de propagandistes pro-poutine, je m'abstiendrai dorénavant d'acheter un livre chez Xénia édition.
Voici, donc, un extrait du "billet" de Slobodan Despot, (décidément, je découvre chaque jour l'étendu des relais de la propagande poutinienne ; la Voix de la Russie et Réalpolitik ne sont que la face émergée de l'iceberg !) :
Une fillette blonde aux yeux très bleus offrant du chocolat à un soldat en treillis et cagoule sur le point de partir au front…
L'image est attendrissante. Avec sa symbolique très aryenne, elle aurait pu figurer en 1941 dans le Signal, le magazine de propagande de la Wehrmacht. Mais elle est publiée dans le quotidien suisse Le Matin du 24 juin 2014, à la page des nouvelles du monde en images. "Cette petite Ukrainienne", apprend-on, "distribue des barres chocolatées aux soldats du bataillon Azov, qui a prêté serment d'allégeance lors d'une cérémonie hier dans le centre de Kiev".
La légende est totalement neutre. Couplée à cette jolie photo, elle contribue à rassurer l'opinion occidentale sur les unités de volontaires ukrainiennes en présentant celles-ci sous le jour le plus favorable: la protection de l'enfance.
On peut se demander comment ce genre d'iconographie est sélectionné et propulsé dans des médias aussi vigilants sur les thématiques d'extrême droite qu'un quotidien de grand public suisse. Car il suffit de deux minutes de recherche sur internet pour voir l'envers de cette idylle.
Le bataillon Azov est l'unité de choc du gouvernement de Kiev face aux rebelles fédéralistes du sud-est ukrainien. Les volontaires qu'il draine sont essentiellement issus du "Pravy Sektor", ces nazis omniprésents que BHL "n'a pas aperçus" lors de ses meetings à Kiev. Le reportage du Kyiv Post, journal officiel ukrainien, montre le bataillon d'encagoulés défilant sous son étendard. Lequel étendard mérite étude, dans la mesure où il incarne tout l'esprit et la raison d'être d'une unité militaire. (suite sur le site de Monsieur Slobodan Despot)



Je rappelle que les vrais nazis sont du côté russe, sont au pouvoir, et que ce qui importe, ce sont avant tout les actes et non pas les symboles. Est-ce l'Ukraine qui a attaqué la Russie? Ou bien la Russie qui occupe la Crimée et veut continuer à démembrer l'Ukraine? Qui est au pouvoir en Russie? Qui est au pouvoir en Ukraine? Qui a été chassé du pouvoir? Qui était le repris de justice?
Peut-être que le bataillon Azov commet une erreur en utilisant le symbole en question. Je ne sais pas. Mais je rappelle que les runes, même si elles ont été récupérées par le régime nasional-socialiste allemand, ne sont pas originaires de l' Allemagne nazie, comme le prétend Monsieur Slobodan Despot, mais existait déjà en l'an 200. Des auteurs comme Tolkien ou Jules Vernes ont utilisé des runes dans leurs oeuvres.
Je rappelle que l'alphabet runique était utilisé par les vikings.
Je rappelle que l'identité ukrainienne est, en partie, liée aux fondateurs de Kiev (la Rus' de Kiev), qui étaient des princes vikings.
Je rappelle qu'il y a une guerre en Ukraine. Et qu'une guerre ne se gagne pas avec des enfants de coeur. Je rappelle que l'armée ukrainienne (dont Yanoukovitch ne voulait pas) est très faible, que ce pays ne reçoit pas d'aide de l'UE et très peu des Etats-Unis (pas d'armes et pas de militaires en tous cas). L'union entre toutes les forces de ce pays est pour cette raison capitale (que je sache, De Gaulle avait su rallier des forces issues de toutes les sensibilités mettant au dessus de tout la liberté du pays).  Je rappelle que toutes les ONG de tous les pays, que l'ONU, qu' Amnesty international, que la Croix rouge, accusent d'exactions non pas les ukrainiens mais les terroristes pro-russes.
Pour m'être rendu à Kiev, et pour avoir vu de mes yeux des gens su Secteur Droit, je confirme que je n'ai pas vu de croix gammées sur leurs uniformes ; je redis que le SD se réclame de Stefan Bandera ;  que le rouge et le noir étaient les couleurs de Stefan Bandera ; que ce dernier n'était ni l'ami des nazis  allemands, ni l'ami de communistes russes (qui allaient commettre sur le territoire de l'Ukraine un crime dont on ne parle jamais qui s'appelle l'Holodomor). Je rappelle que le Secteur Droit se réclame de Bandera parce que Bandera voulait une Ukraine libre et indépendante. Les couleurs, comme la rune ne signifie en rien que le SD et le bataillon Azov sont des nazis. J'ai d'ailleurs publié la vidéo  d'un français qui fait parti de ce bataillon, et qui précise bien qu'il recrute des gens sérieux et non pas des fanatiques nazis.
Je rappelle, surtout, que les juifs sont beaucoup plus en sécurité en Ukraine qu'en Russie (pays devenu "rouge-brun") ou en France (pays devenu multiculturel donc multi-conflictuel).

Et je publie, encore, quelques photos (piochées ici ou là sur facebook, un des espaces ou les ukrainiens peuvent communiquer directement avec des citoyens d'autres pays européens) de ces soi-disant "nazis" ukrainiens :



Je rappelle, pour les ignorants, qu'un régime nazi est un régime totalitaire, antisémite, non démocratique, et par nature fermé aux observateurs internationaux. Que le régime nazi que l'on connait a annexé l'Autriche puis a continué dans la lancée devant l'inaction des autres pays d'Europe, qu'il a utilisé des techniques de propagandes massives (organisée de main de maître par le nain (décidément... Les plus petits roquets sont les plus teigneux) au pied bot "Goebbels" , qu'il rêvait d'espace vital pour la race "supérieure", que le moustachu parlait d'ailleurs de Grand Reich. Aujourd'hui, qui parle de "Grande Russie"? Qui est le nain hargneux? Qui a annexé le territoire d'un autre pays? Qui rêve dominer l'Europe ? Qui a investi des millions dans sa propagande ? Qui torture? Qui assassine? Qui a massé des dizaines de milliers de soldats suréquipés à la frontières de l'Ukraine pour maintenir une pression constante sur les régions convoitées?
- L'ukraine a-t-elle organisé des élections démocratiques ouvertes aux observateurs internationaux, y compris russes ou chinois?  Oui. A comparer avec la farce du référendum en Crimée (ne parlons pas du Donbass...)
- L'Ukraine est-elle un pays fermé? Non. Tout le monde peut s'y rendre, sans danger. Je m'y suis rendu, et je vais m'y rendrai encore. Sans visa, puisque pour les européens, supposés être des "amis", l'Ukraine a supprimé l'obligation de fournir un visa pour entrer sur son territoire (à comparer avec les conditions d'entrée en Russie... Visa obligatoire, long à avoir, et assez cher...). D'ailleurs, pour un pays "nazi" c'est bizarre : les juifs y sont plus en sécurité qu'en France.
- L'Ukraine est-elle un pays dangereux pour les juifs? Non.  Voir la lettre ouverte des juifs ukrainiens au président de la Fédération de Russie Poutine Voir aussi cet article de l'Express , où l'on apprend que la propagande la plus antisémite vient de Russie, et qu'en 2012, il n'y a eu que 13 incidents antisémites en Ukraine (4 attaques contre personnes, et 9 actes de vandalisme), contre 423 en France et 529 en Angleterre en 2013. En outre, l'Ukraine ne figure pas dans l'étude sur la montée du néonazisme en Europe du Congrès Juif Mondial.



Monsieur Slobodan Desbot écrit ironiquement en parlant du bataillon Azov que "Les volontaires qu'il draine sont essentiellement issus du "Pravy Sektor", ces nazis omniprésents que BHL "n'a pas aperçus" lors de ses meetings à Kiev." La personne chargée du recrutement dit que les volontaires sont issus de divers pays, et donne des exemples (Suède, Italie, France...). Que sait-il de ce bataillon? Pourquoi dit-il qu'il est essentiellement composé d'hommes du SD? Et si c'était vrai, en quoi serait-ce un crime? La mission de ce bataillon n'est pas d'attaquer la Russie que je sache, ni de persécuter des juifs. En quoi ce bataillon est-il "nazi"? Monsieur Slobodan Desbot croit-il vraiment qu'une rune sur un étendard est une menace pour la Russie, détentrice d'une des plus forte armée au monde, disposant de l'arme atomique, de gaz, de pétrole, d'oligarques influents et d'un réseau d'influence bien supérieur à celui du KGB en son temps ? Monsieur Slobodan Despot veut nous faire croire que le bataillon Azov, composé de quelques dizaines d'hommes, est une menace pour la paix dans le monde? Monsieur Slobodan Despot se moque du monde ! Cet immigré est-il payé par Monsieur Poutine?  On pourra conseiller à cet immigré de visionner quelques documentaires sur la montée du IIIe Reich, ou de lire quelques livres (c'est son domaine, paraît-il) sérieux relatifs à ce sujet. Il peut être bon, parfois, de se rafraîchir la mémoire. Puis de comparer les agissements russes et pro-russes aux agissements des partisans du moustachu autrichien (ainsi que du moustachu soviétique) du siècle dernier. Qui a proposé à des pays d'Europe de l'ouest de se "partager" l'Ukraine? Et qui, au siècle dernier, se partagea la Pologne? Qui voulait le couloir de Danzig pour accéder à la Baltique? Qui veut les territoires de l'est de l'Ukraine pour accéder à la mer noire? Monsieur Slobodan Despot, s'il y a des nazis dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine, ils sont du côté de vos amis du Kremlin !
Comme BHL, je me suis rendu à Kiev ; et s'il est vrai que j'ai vu des paramilitaires avec un brassard rouge/noir (j'ai déjà expliqué l'origine de ces couleurs), je n'ai pas eu l'impression de me trouver aux côtés de "nazis". Monsieur Slobodan Despot s'est-il rendu à Kiev?











Rappel : en Mars, l'assemblée nationale de l'ONU dénonçait l'annexion de la Crimée :

Rappel des conséquences, pour l'Ukraine, de la Crimée occupée par les troupes russes :
KIEV - L'Ukraine, privée de facto de la Crimée, de ses deux millions
d'habitants et de ses stations balnéaires, a perdu aussi le contrôle de
ses gisements gaziers de la mer Noire, qui pourraient revenir au géant
russe Gazprom.

La déclaration d'indépendance votée par le parlement de la péninsule
séparatiste en vue de son rattachement à la Russie, porte également sur
le plateau continental et la zone économique exclusive en mer.

L'une des premières décisions des autorités séparatistes de la péninsule
après le référendum de dimanche, a été de nationaliser la société locale
en charge de l'extraction des hydrocarbures, Tchornomornaftogaz, filiale
de l'opérateur public ukrainien Naftogaz.

L'entreprise exploite dix-sept gisements, onze de gaz naturel, deux de
pétrole et quatre de condensat de gaz et dispose de 13 plateformes
offshore, en mer d'Azov et en mer Noire. Elle emploie plus de 4.000
personnes.

Le numéro deux du gouvernement de Crimée, Roustam Temirgaliev, a indiqué
au journal russe Kommersant que l'appel d'offres pour sa privatisation
serait lancé rapidement et que Gazprom avait fait part de son intérêt.

Dans un entretien au site internet de l'édition ukrainienne du magazine
Forbes, le vice-président de Tchornomornaftogaz a raconté que dès jeudi,
avant le référendum, des représentants du pouvoir local étaient venus
installer leurs représentants à la tête de l'entreprise, escortés
d'hommes équipés d'armes automatiques.

Il y avait des représentants de Gazprom, ils étaient quatre, a raconté
Volodymyr Pletchoune. Ils ont aussitôt commencé à étudier les ocuments.

Des hommes armés se sont ensuite postés sur les plateformes de l'entreprise.

Tchornomornaftogaz a produit 1,6 milliard de mètres cubes de gaz en
2013, soit plus de 5% de la production ukrainienne. Cela représente une
hausse de 40% par rapport à 2012 et un volume suffisant pour assurer la
consommation de Crimée.

Il n'est jamais bon de perdre un actif mais il ne s'agit pas de pertes
critiques, relativise Dmytro Marounytch, analyste de l'Institut des
recherches énergétiques à Kiev.

Tout le gaz extrait par l'entreprise va aux consommateurs de Crimée.
C'est-à-dire que les habitants de l'Ukraine continentale ne seront pas
affectés, explique-t-il.

- procédures judiciaires -

Sur le plan symbolique, la perte est plus douloureuse pour Kiev qui, ces
dernières années, multiplie les initiatives pour réduire sa dépendance
aux importations de gaz russe. D'importants moyens avaient été mis en
oeuvre pour moderniser l'entreprise ukrainienne qui entend doubler sa
production d'ici 2015 et des gazoducs devaient être construits en
direction du sud de l'Ukraine.

L'autre projet des autorités ukrainiennes en mer Noire, annoncé en
septembre dernier en marge de l'assemblée générale de l'ONU, vient de
subir un revers avec le retrait de l'anglo-néerlandais Shell. L'autre
principal investisseur de ce gisement proche de la Roumanie, l'américain
ExxonMobil, a suspendu ses discussions en attendant un retour à la
normale dans l'ex-république soviétique.

Résultat: Kiev pourrait bien se trouver contraint d'acheter au prix fort
à Gazprom le gaz extrait par Tchornomornaftogaz.

Plus de 50% de la production de gaz prévue en 2015 sera vendue
localement à bas prix, ont estimé les analystes de la Société Générale
dans une note à leurs clients. Nous pensons que le reste sera vendu à
l'Ukraine, où les prix correspondent aux contrats à long terme appliqués
à l'UE qui assurent l'essentiel des profits de Gazprom, ont-ils ajouté.

Ces analystes ont cependant prédit des procédures devant les cours
d'arbitrage internationales contestant la propriété de l'entreprise vu
le statut contesté de la Crimée, l'Occident refusant de reconnaître le
rattachement à la Russie.

Le conflit durera au minimum plusieurs années, confirme Valéri Nesterov,
analyste à Moscou pour Sberbank CIB.

C'est une acquisition politique. L'actif est embarrassant mais il n'y a
pas le choix. Puisqu'il se trouve sur notre territoire (la Russie,
ndlr), il est correct de l'acheter, a-t-il expliqué.

Pour Gazprom, le producteur d'hydrocarbures de Crimée ne représente as
grand chose: sa valeur est estimée par les analystes entre 500 et 800
millions de dollars, bien peu au vu des 25 milliards de bénéfices
dégagés sur les neuf premiers mois de 2013. Sa production et ses
réserves ne représentent que 0,5% de celles du géant russe.

(©AFP / 20 mars 2014 08h42)






-----------------------------------------------------------------------





Nouvelles du 10 et 11 juillet, paru sur le site Ukraine Libre :

Vendredi 11 juillet vers 5h du matin 19 soldats ukrainiens ont été tués et nombreux ont été blessés suite à des tires des terroristes réalisés avec un lance-roquettes multiples Grad sur des positions de la 24me brigade motorisée ukrainienne près de #Zelenopillia (17 km au sud de #Rovenki, région de #Louhansk), non loin de la frontière russe, selon le Responsable du département de la sécurité d’information de la Garde Nationale Youri Stets qui à donné cette information à Ukraïnska Pravda vers 15h00 heure local. "En ce moment, le nombre des tués a été confirmé (…) par le ministère de la Défense, la Garde nationale et les le Service des gardes-frontière," a-t-il dit (précédemment d’autres sources communiquaient le chiffre d'au moins 30 morts). L’unité militaire touchée par des tires provient de la région de Lviv à l’ouest de l’Ukraine et doit participer à la sécurisation de la frontière dans la zone contrôlée par des terroristes. Selon certaines sources, les tires de Grad provenaient de l’endroit proche de la frontière avec la Russie.

Selon UNIAN, qui cite un proche d’un militaire et qui a reçu un coup de fil de ce dernier ce matin, le camp ukrainien a été entièrement anéanti par des tirs de Grad tandis que la colonne avec des blessés est tombée dans une embuscade et a dû s’engager dans un combat (information non confirmée).

D’autre part, la dernière nuit 4 militaires dont un colonel du Service gardes-frontière ont été tués au poste de contrôle frontalier Dovjansky, selon Stets.

Le Président Porochenko a réuni le Conseil National de la Sécurité de Défense de l’Ukraine, à la sortie duquel il a assuré que les terroristes « qui ont utilisé les systèmes Grad en tuant des militaires ukrainiens seront localisés et liquidés ».

Aujourd’hui l’armée ukrainienne a lancé une avancée sur #Dzerjynsk, la dernière localité avec #Horlivka, ville juste au nord de #Donetsk. La prise de Horlivka par la suite doit couper Donetsk des groupes terroristes concentrés dans la région de Louhansk.

Aujourd’hui également, grâce à deux raids de l’aviation ukrainienne réalisés sur la concentration des blindés et des véhicules de terroristes près de #Perevalsk, région de Louhansk (situé sur la voie de communication entre ce dernier et Donetsk), une partie des blindés a été détruite, selon le porte-parole de l’Etat major de l’Opération anti-terroriste, qui n’a pas donné plus de détail.

Photos des positions ukrainiennes après l’attaque de Grad: via Соломія Вітвіцька et via @RuPhotoMilitary

http://www.pravda.com.ua/news/2014/07/11/7031630/
http://www.pravda.com.ua/news/2014/07/11/7031634/







Tandis que l’Ukraine attend toujours de l’Europe de véritables sanctions économiques (de fameux niveau 3) contre la Russie qui continue son agression dans l’Est ukrainien, le mercredi 9 juillet, les représentants des États membres de l'UE à nouveau n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur l’élargissement de la liste de personnes couvertes par la deuxième phase de sanctions - gel des avoirs et l'interdiction de l'entrée dans l'UE, selon Interfax-Ukraina, qui cite un haut diplomate anonyme. « Le Conseil (d’Europe) va continuer à travailler ! » – avait dit la source.
De son côté, les autorités américaines se retiennent toujours de nouvelles sanctions à l'égard de la Russie parce qu’ils « veulent travailler en étroite collaboration avec ses alliés européens », a annoncé le même jour, Victoria Nuland, assistant du Secrétaire d'Etat.

"Je pense que notre priorité est maintenant le désir de travailler en étroite collaboration avec les Européens à passer, car de cette manière seront des sanctions plus sévères," – a rêvé doucement Nuland.

«Nous sommes en train de discuter avec les Européens quant au moment où nous devons faire un pas en avant ensemble», - a déclaré Nuland.

Tout cela devient simplement ridicule… VRAIEMENT. Il faut les envoyer tous pour une journée dans les faubourgs de Donetsk ou Louhansk (au choix); peut être dans ce cas ils vont faire vite ce pas ensemble.

P.S. Au soir du même 9 juillet la nouvelle est tombée (Reuters):

Après des semaines de discussions et d'hésitations "les gouvernements de l’UE se sont mis enfin d'accord (waouh !!!) sur l'ajout de 11 nouveaux noms sur la liste des personnes visées par des gels d'avoirs et des interdictions de voyage dans le cadre de la crise en Ukraine. Ces mesures devraient entrer en vigueur samedi, a dit un diplomate européen."

Vous pensez qu’il s’agit des Russes haut placés, pourquoi pas proches de Poutine, peut-être le chef de Gazprom en personne? Chiche ! "La liste concerne principalement des séparatistes ukrainiens. Il doit y avoir un ou deux Russes également", a ajouté le diplomate.

En fait, c’est même encore plus ridicule qu’on pensait. Malheureusement, le ridicule ne tue pas…
























































Contrairement à ce que prétend Monsieur Slobodan Desbot, le pays se rapprochant le plus d'un  pays nazi n'est pas l'Ukraine mais la Russie de Poutine. J'invite les esprits libre à relire les événements qui ont précédé la seconde guerre mondiale, y compris l'annexion de l'Autriche au "grand Reich" (tiens, il y en a qui parlent de "grande Russie"), y compris les réactions de Chamberlain et Daladier, y compris les prétextes du moustachu (protection des germanophones...), y compris les déclarations et les actes des différents pays d'Europe dans cette période de crise (je parle de celle de 1929... Tiens, il se trouve qu'en 2014 aussi, on est en période de crise économico-identitaire). Il y a cependant plusieurs grandes différences entre la période précédant la 2d GM et la période actuelle : comme le fait que les sociétés occidentales soient morcelées à l'intérieur ; comme le fait, surtout, qu'aujourd'hui les grandes puissances disposent toutes de l'arme atomique (notons que Poutine vient d'annuler la dette de Cuba. Un geste probablement désintéressé...)



2 commentaires:

  1. Despot est un Serbe, pas un "serbo-croate" !

    Et c'est un propagandiste des mensonges serbes.

    Donc, il est dans son rôle habituel. Relayant simplement, cette fois, la propagande de ses grands amis russes (on voit que ni les Serbes, ni les Russes, n'ont fait leur décommunisation, car invariablement leurs mensonges sont liés à cette époque et à cette mentalité).

    Sur les mensonges serbes en général :

    http://rights.free.fr/bosnie/peroche.htm

    Boreas

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Désolé, je suis allé un peu vite : je voulais noter "serbo-bosniaque" et non pas "serbo-croate". C'est rectifié. Il est en effet un serbe issu d'une union mixte serbo-bosnienne ; et il est, aussi, croate (côté paternel...). La page wikipédia qui lui est consacrée est intéressante, car elle permet d'établir (encore) des "connexions" entre diverses personnalités. La "poutine connexion" est décidément extrêmement étendue (que j'écrivais que l'on ne connaissait que la partie émergée de l'iceberg, c'était exactement cela...).
      Le travail fait par Symmaque et Boréas devient admirable tant on se rend compte des soutiens pro-russes haut placés dans tous les pays d'Europe, exceptés sans doute les anciens pays de l'URSS qui ont goûté à la liberté et sont vaccinés contre une URSS2

      Supprimer