Hier, le Conseil des affaires générales de l’Union
européenne a adopté la décision finale concernant la participation
de la Lituanie à l’Union économique et monétaire (UEM) à partir
du 1er janvier 2015. Dès cette date, la Lituanie deviendra le
dix-neuvième membre de plein droit de la zone euro, où est utilisée
la monnaie commune de l’Union européenne : l’euro.
Le taux irrévocable de change du litas en euro a
aussi été approuvé : 3,45280 litas pour un euro. La procédure
d’acceptation de la Lituanie dans la zone euro s’achève par ces
décisions.
Le Premier ministre Algirdas Butkevičius a dit que
« Nous considérons l’arrivée de l’euro non seulement comme le
garant de la sécurité économique, mais aussi la possibilité
d’obtenir une stabilité financière plus importante dans notre
pays et de continuer à développer durablement et harmonieusement
l’économie. Cela signifie la création de nouveaux emplois,
l’augmentation des revenus des particuliers et le renforcement de
la compétitivité du pays ».
Selon le ministre lituanien des Finances Rimantas
Šadžius, l’adhésion de la Lituanie à la zone euro est une étape
essentielle du développement de notre pays. « Depuis près d’une
décennie, depuis le début de l’adhésion de la Lituanie à
l’Union européenne, la Lituanie a marché vers ce but, en
réformant son économie, en renforçant son système financier et en
construisant l’image d’un pays fiable et discipliné à l’échelle
internationale. Nous poursuivrons de manière responsable ce travail
en étant membre de la zone euro, et nous chercherons à partager
notre bonne expérience et utiliser les avantages apportées par
l’Union économique et monétaire », a déclaré R.Šadžius.
« Se dirigeant depuis déjà plusieurs mois vers la
zone euro, la Lituanie adhérera en même temps à l’Union bancaire
et au mécanisme de surveillance unique. Cela signifie non seulement
des protections supplémentaires, mais aussi des garanties
supplémentaires pour les banques en activité dans le pays qui, si
elles rencontrent des difficultés temporaires, auront la possibilité
d’utiliser les ressources financières de la Banque centrale
européenne. Ces facteurs renforceront encore plus le système
financier du pays, sa fiabilité, et cela est important tant pour les
établissements financiers eux-mêmes que pour leurs clients », a
affirmé le président du conseil de la Banque de Lituanie Vitas
Vasiliauskas.
CULTURE
Les traditions lituaniennes sont
souvent partagées avec d'autres pays européens dont la France. Voici les principales :
Le Jour de la restauration de l’État (16
février), Le Jour du rétablissement de l’indépendance (11 mars),
la Saint
Jean, appelée aussi Fête de la rosée (24 juin), le Jour du
couronnement de notre unique roi Mindaugas (6 juillet), l’Assomption
(15 août) et la Toussaint (1er novembre). Il y a aussi Mardi-Gras,
une fête que nous célébrons au printemps, ainsi que le paisible,
calme et noble Réveillon,
soirée accompagnée de rites et de magie que l’on passe en famille
et avec les amis les plus proches la veille de Noël.
(voir ici )
Oscar Vladislas de Lubicz Milosz (1877-1939). Ce poète de langue française, qui a également été ambassadeur de Lituanie en France durant l’entre-deux-guerres et à qui son maniement impeccable du français valut l’admiration de Paul Valéry, témoigne des relations culturelles entre la France et la Lituanie, parmi lesquelles ont peut évoquer aussi Romain Gary, natif de Vilnius. Comme dans de nombreux autres pays de l'ancien bloc soviétique, la vie culturelle de la Lituanie au XXe siècle a été marquée par l'exil d’une partie de ses intellectuels, expériences qui ont marqué la création artistique lituanienne et enrichi en retour la tradition notamment littéraire du pays de nombreuses influences étrangères. Son neveu, Czeslaw Milosz, né en Lituanie en 1911, a vécu en France dans les années 1950 et a obtenu le prix Nobel de Littérature en 1980.
Oscar Vladislas de Lubicz Milosz (1877-1939). Ce poète de langue française, qui a également été ambassadeur de Lituanie en France durant l’entre-deux-guerres et à qui son maniement impeccable du français valut l’admiration de Paul Valéry, témoigne des relations culturelles entre la France et la Lituanie, parmi lesquelles ont peut évoquer aussi Romain Gary, natif de Vilnius. Comme dans de nombreux autres pays de l'ancien bloc soviétique, la vie culturelle de la Lituanie au XXe siècle a été marquée par l'exil d’une partie de ses intellectuels, expériences qui ont marqué la création artistique lituanienne et enrichi en retour la tradition notamment littéraire du pays de nombreuses influences étrangères. Son neveu, Czeslaw Milosz, né en Lituanie en 1911, a vécu en France dans les années 1950 et a obtenu le prix Nobel de Littérature en 1980.
La Lituanie est l'un des plus fervents soutiens de l'Ukraine. Un pays courageux et digne, que l'on aime avoir dans l'UE. La fait d'avoir été sous l'emprise de l'URSS et de s'en être libérée lui permet probablement d'apprécier la situation mieux que nous ...
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