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mardi 19 août 2014

François Hollande : C'est pas moi, m'sieur ; c'est la faute à l'Allemagne/l'euro/la BCE/.....

On croirait entendre les jérémiades de Le Pen.

Pour l’Elysée, le manque de croissance et l’état catastrophique des finances publiques ne vient ni du matraquage fiscal ni du manque de réformes, mais de l’Europe .
Euro fort, BCE, manque de soutien de l’Allemagne… Si la France va mal, c’est de la faute des autres !

(...)
La stratégie de communication établie au sommet de l’Etat est claire : si la France n’arrive pas à tenir ses objectifs de réduction de déficit pour la troisième année consécutive, c’est la faute des autres. L’Europe en général, l’Allemagne, l’euro fort et la Banque centrale européenne (BCE) en particulier.
(...)
Après l’avertissement de Manuel Valls sur une rentrée « difficile en matière économique », François Hollande a déroulé ces trois jokers dans son entretien au Monde.
Sur l’Allemagne : « Nous demandons [à l’Allemagne] un soutien plus ferme sur la croissance. Ses excédents commerciaux et sa situation financière lui permettent d’investir davantage ».
Sur l’euro fort : « Beaucoup va dépendre du niveau de l’euro, qui a baissé ces derniers jours mais encore trop peu. »
Sur la BCE, qui « doit prendre toutes les mesures nécessaires pour injecter des liquidités dans l’économie ». Autant d’éléments de langage qui préfigurent déjà de l’argumentaire de la France cet automne devant la Commission européenne pour justifier un nouveau délai pour la réduction des déficits.
(...)
Ces arguments, les Allemands, visiblement excédés des atermoiements français, les balayent d’un revers de main :
« Ce n’est ni aux gouvernements voisins, ni à la Banque centrale européenne, mais à chaque gouvernement de créer chez lui un environnement favorable à l’innovation des entreprises et à l’emploi » (Jens Weidmann, président de banque centrale allemande (Bundesbank))

(extraits de L'Opinion)


Lire aussi sur la tribune d'Yves de Kerdrel, sur Le Figaro : "L' Allemagne ne paiera pas, et elle a bien raison"
Alors que le gouvernement reproche à l'Allemagne de ne pas suffisamment contribuer à la reprise économique européenne, Yves de Kerdrel conseille à François Hollande de cesser de blâmer notre voisin pour notre faiblesse.




Euroscepticisme, mollesse en France, mollesse à l'égard de la Russie, mollesse aussi au Kurdistan. Il n'y a que pour le mariage homosexuel que F. Hollande est resté droit dans ses bottes. Le peuple était très demandeur de ce "progrès" de société, à n'en pas douter...
KURDISTAN :
La France est hors-jeu, une fois de plus, et ce n'est pas la livraison de 18 tonnes d'aide humanitaire et d'armes hypothétiques promises par le ministre des Affaires étrangères, qui pourront changer la donne. La faiblesse de l'engagement français est d'autant pus incompréhensible que Paris a toujours été pour les Kurdes et les Chrétiens d'Orient un allié voire un protecteur.
Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE)

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