Une première dans l'Histoire spatiale.
Ce mercredi matin, la sonde européenne Rosetta a atteint son point
de rendez-vous avec la comète Churyumov-Gerasimenko, également
connue sous sa classification «67P» ou le surnom «Tchouri». «On
est arrivé à la comète», a annoncé Sylvain Lodiot, le
responsable des opérations de vol de la sonde à l'Agence spatial
européenne (ESA), depuis le Centre de contrôle de Darmstadt en
Allemagne. L'événement était très attendu : on n'avait encore
jamais observé une comète d'aussi près, ni envoyé à sa surface
un instrument spatial. A partir de là, si tout se passe comme prévu,
Rosetta ne lâchera plus sa comète, l'accompagnant dans sa course en
direction du Soleil, dont elle passera au plus près en août.
La sonde devrait se poser en
novembre sur la surface de la comète. L'un des moments
cruciaux de cette mission correspond à l'atterrissage du
robot Philae de la sonde, censé poursuivre les investigations
sur le noyau de «Tchouri», prévu le 11 novembre prochain.
Se poser sur une comète de 4 km de large, à un demi-milliard de km de la Terre, «représente la même performance que se poser sur un point précis d'une pièce de 1 centime d'euro posée à Berlin alors que vous êtes à Paris», selon le Centre National des Etudes Spatiales (CNES). Une fois solidement agrippé au noyau, le robot aura une espérance de vie de 4 à 6 mois, avant de succomber à un «coup de chaud» à cause du soleil. Mais Rosetta continuera, elle, d'escorter la comète encore au-delà. D'un coût total de près de 1,3 milliard d'euros, la mission initiée il y a 20 ans est prévue pour durer au moins jusqu'en décembre 2015.
Les comètes sont un témoignage de la matière primitive. Devenues des objets d'étude privilégiés pour les astrophysiciens, les comètes sont considérées comme des témoins de la matière primitive à partir de laquelle s'est formé le système solaire, il y a 4,6 milliards d'années. Selon certaines théories, elles auraient même aidé à l'apparition de la vie sur la Terre en apportant de l'eau et des molécules organiques.
Rosetta a fait du chemin. Depuis mars 2014 où elle a décollé de Kourou, la sonde a parcouru plus de 6 milliards de kilomètres dans l'univers spatial. Elle a traversé une zone près de Mars en 2007, puis survolé deux astéroïdes (Steins en 2008 et Lutetia en 2010). Mise en sommeil pendant plus de deux ans, elle a été réveillée le 20 janvier dernier.
Un équipement impressionnant. La sonde est équipée de 11 instruments scientifiques (caméras, spectromètres, analyseurs de poussière et de particules...) qui vont lui permettre d'étudier sous toutes les coutures le noyau de la comète ainsi que les gaz et la poussière éjectés à son approche du Soleil.
Une comète en forme de canard D'après les premières images, son noyau apparaît formé de deux parties, la faisant ressembler à un canard en plastique. A la jonction entre le «corps» et la «tête», les scientifiques distinguent une zone plus brillante. Un spectromètre a quant à lui, fourni les premières indications de la température moyenne de surface de la comète, évaluée à -70°C. Bien que froide, la comète ne devrait pas être entièrement recouverte de glace. Cela confirmerait plutôt qu'une grande partie de la surface est formée d'«une croûte poussiéreuse et foncée».
La mission Rosetta a son compte Twitter. Un compte Twitter a été créé au nom de la sonde spatiale, comptant plus de 50 000 abonnés. Le compte dévoile déjà les premières photos prises de la comète.
Se poser sur une comète de 4 km de large, à un demi-milliard de km de la Terre, «représente la même performance que se poser sur un point précis d'une pièce de 1 centime d'euro posée à Berlin alors que vous êtes à Paris», selon le Centre National des Etudes Spatiales (CNES). Une fois solidement agrippé au noyau, le robot aura une espérance de vie de 4 à 6 mois, avant de succomber à un «coup de chaud» à cause du soleil. Mais Rosetta continuera, elle, d'escorter la comète encore au-delà. D'un coût total de près de 1,3 milliard d'euros, la mission initiée il y a 20 ans est prévue pour durer au moins jusqu'en décembre 2015.
Les comètes sont un témoignage de la matière primitive. Devenues des objets d'étude privilégiés pour les astrophysiciens, les comètes sont considérées comme des témoins de la matière primitive à partir de laquelle s'est formé le système solaire, il y a 4,6 milliards d'années. Selon certaines théories, elles auraient même aidé à l'apparition de la vie sur la Terre en apportant de l'eau et des molécules organiques.
Rosetta a fait du chemin. Depuis mars 2014 où elle a décollé de Kourou, la sonde a parcouru plus de 6 milliards de kilomètres dans l'univers spatial. Elle a traversé une zone près de Mars en 2007, puis survolé deux astéroïdes (Steins en 2008 et Lutetia en 2010). Mise en sommeil pendant plus de deux ans, elle a été réveillée le 20 janvier dernier.
Un équipement impressionnant. La sonde est équipée de 11 instruments scientifiques (caméras, spectromètres, analyseurs de poussière et de particules...) qui vont lui permettre d'étudier sous toutes les coutures le noyau de la comète ainsi que les gaz et la poussière éjectés à son approche du Soleil.
Une comète en forme de canard D'après les premières images, son noyau apparaît formé de deux parties, la faisant ressembler à un canard en plastique. A la jonction entre le «corps» et la «tête», les scientifiques distinguent une zone plus brillante. Un spectromètre a quant à lui, fourni les premières indications de la température moyenne de surface de la comète, évaluée à -70°C. Bien que froide, la comète ne devrait pas être entièrement recouverte de glace. Cela confirmerait plutôt qu'une grande partie de la surface est formée d'«une croûte poussiéreuse et foncée».
La mission Rosetta a son compte Twitter. Un compte Twitter a été créé au nom de la sonde spatiale, comptant plus de 50 000 abonnés. Le compte dévoile déjà les premières photos prises de la comète.
Pourquoi
la sonde s'appelle Rosetta
Ce nom renvoie à la pierre de Rosette
qui a permis à l'égyptologue Champollion de déchiffrer les
hiéroglyphes égyptiens au début du XIXe siècle. Philae, le nom de
son robot atterrisseur, vient lui, de l'obélisque sur lequel
figurait l'inscription qui a permis de déchiffrer la pierre de
Rosette.
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