Ce sera, dit-on, le grand triomphe du Front Familial, demain, jour des élections départementales. Qu'en penser? Que les français ont semble-t-il choisi de "se suicider" , pour reprendre l'expression de l'omniprésent Zebulon Zemmour.
Le suicide a déjà commencé, hein, puisque la voix de la France au parlement européen est désormais quasi-inexistante depuis qu'elle est "représentée" pas les tarés frontistes (voir carte ici) .
On va faire ici notre part du travail... Et ré-informer (un peu) sur le parti-à-la-tête-haute-et-aux-mains-propres. Ci dessous les récentes condamnations dudit parti (la liste est si longue qu'on ne commence qu'à l'année 2014) et les magouilles en cours, qui déboucheront -ou pas- sur des condamnations.
Les condamnations récentes
2014.
Fabien Engelmann, maire d'Hayange : condamné à 1 an
d'inéligibilité pour "manquement d'une particulière
gravité" dans ses comptes de campagne.
2014.
Pascal Bardin, candidat FN pour les départementales 2015 a été
condamné pour violence et injures raciales avant son investiture à
six mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une mise à
l’épreuve de deux ans et obligation de soins. Il a "tenté de
percuter un piéton avec son véhicule, à raison 'de l’appartenance
supposée' de la victime 'à une ethnie, nation, race ou religion'".
2014.
Perquisitions dans les bureaux d’Axel Loustau, trésorier de
l’association de financement Jeanne (principale association de
financement du Front national et de Marine Le Pen ). L’enquête a
révélé des virements croisés et des sorties d’argent en espèces
sur les comptes de l’agence de communication Riwal.
2015.
Arnaud Couture, candidat FN dans l'Allier a été mis en examen pour
"diffusion de contenus pédopornographiques". Il a
démissionné de ses responsabilités.
2015.
L'affaire Riwal (Bygmalion version FN). Un proche de Marine Le Pen,
Frédéric Chatillon, trésorier du micro-parti Jeanne (une des
sources de financement du FN) a été mis en examen, dans l'enquête
portant sur le financement de plusieurs campagnes électorales du
Front national, pour « faux et usage de faux »,
« escroquerie », « abus de biens sociaux » et
« blanchiment d'abus de biens sociaux ». (Le
Monde)
Avec
FNmagouilles, le Front Familial s'en met plein les fouilles
-
Des "kits de campagne" proposés à tous les candidats FN
aux élections départementales du mois de mars sont conçus par la
société Riwal et vendus aux candidats par Jeanne, le
microparti de Marine Le Pen. Déjà en place en 2012 , ce système
intéresse aujourd'hui la justice ; le patron de Riwal, Frédéric
Chatillon, a été mis en examen pour plusieurs chefs
d'accusation dont "escroquerie". (source :
Libération)
-
Le FN est accusé de fraude au budget européen. Le parlement
européen a alerté la ministre de la justice française « sur
une possible utilisation frauduleuse de fonds européens » par
le Front national à Strasbourg. Le président du parlement
s'inquiète de « l'ampleur » des « constatations
qui touchent un parti politique français de premier plan ».
Les salaires cumulés des assistants frontistes visés par la
procédure pour fraude représenteraient plus de 7,5 millions d’euros
sur les cinq ans de la mandature en cours. L’Office
européen de lutte antifraude (Olaf) a été saisi. (source :
Le Monde). Bien sûr, le FN hurle au complot...
-
Trois prêts douteux, en provenance de la Russie poutinienne
(mafieuse, donc) :
1)
emprunt de 9 millions d’euros. Roman Popov, le propriétaire
de la banque qui a prêté 9 millions d'euros au Front national,
serait lié au milliardaire Guennadi Timtchenko, un intime de
Vladimir Poutine
2)
l’association de financement Cotelec, présidée par Jean-Marie
Le Pen a reçu, en avril 2014, 2 millions d’euros
d’une société chypriote Vernonsia, émanation de la banque d’État
russe VEB Capital, détenue par Yuri Kudimov, un ancien du KGB.
L’argent a été envoyé depuis un compte suisse.
3)
le troisième emprunt russe a été contracté par Cotelec. « Je
peux même vous dire que j’étais emprunteur de 20
millions », a dévoilé Le Pen.
L'eurodéputé
frontiste Jean-Luc Schaffhauser admet avoir été rétribué 140 000
euros pour son rôle d'intermédiaire. (Sources : L'Opinion,
Mediapart)
Noter
qu'après avoir envoyé l'eurodéputé Chauprade « observer »
et légitimer l'annexion de la Crimée (dénoncée par l'ONU), e FN a
envoyé l'eurodéputé Schaffhauser « l'observateur » et
« légitimer » des « élections » dans le
Dombass !
-
Soupçons de détournement de 6 millions d'euros. Une discrète
association liée à Marine Le Pen profite des failles du financement
public de la vie politique. Pour les seules législatives de 2012, le
détournement pourrait dépasser 6 millions d'euros. Une information
judiciaire, qui vise l'argent secret du FN, ouverte initialement
pour "escroquerie en bande organisée" et "faux
et usage de faux", a pris de l'ampleur. Selon
Mediapart, les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi viennent
d'élargir leurs investigations aux faits de "blanchiment
en bande organisée" (source : Le Nouvel Observateur)
-
Copinage. La conquête par le FN de onze villes a donné lieu
à la création de sociétés proches du FN qui voient là
l'opportunité de nombreux marchés. À Fréjus (Var), plus
grande ville frontiste, plusieurs entrepreneurs liés au FN ou à la
nébuleuse du GUD ont déjà remporté des contrats. (Source :
Mediapart)
Le
parti de l'étranger
Le
FN est le seul parti de France financé par l'étranger... et pas par
n'importe lequel : la Russie poutinienne... ce merveilleux pays
dans lequel s'enchaînent assassinats d'opposants, meurtres de
journalistes, attentats inexpliqués, empoisonnements mystérieux,
disparitions, tortures, guerres, intimidations, menaces, mensonges,
lois liberticides, chantage, corruption... Bref un pays mafieux… et
menaçant pour ses voisins européens (nombreuses incursions
militaires dans des pays membres de l'UE).
Marine
Le Pen ne se contente pas de défendre une « alliance
stratégique poussée » avec la Russie et de dire toute son
« admiration » pour Vladimir Poutine. Son parti et
son entourage cultivent de solides réseaux russes, à Paris comme à
Moscou, dans des cercles politiques et économiques. Ces liens
dépassent la géopolitique. (Mediapart)
Poutine
distribue encouragements et argent aux partis eurosceptiques (FN,
Aube dorée, Vlaams Belang, Ligue du Nord, Jobbik, FPÖ…).
Objectif: "déstabiliser la politique européenne"
(source : L'Express)
Dire la vérité, c'est se suicider socialement. Vous filez donc un mauvais coton, l'ami... ;-)
RépondreSupprimerOn est ami ? Si vous êtes du front, certainement pas. En cas de guerre civile, on s'en rendra compte assez vite...
RépondreSupprimerOui oui, on est amis. ;-)
SupprimerMon commentaire était ironique, je conchie le Front Familial.
Eh ben... vous m'avez eu... :) En lisant "Dire la vérité, c'est se suicider socialement", j'ai crû lire une des phrases toutes faites des frontistes, sortie à tort et à travers.
Supprimerc'est parfois assez difficile de percevoir qui est le vrai frontiste et qui est la caricature, cette dernière étant tellement proche de la réalité...;)
Une petite anecdote amusante (c'est du vécu). Je travaille dans une grande société française. Bien sûr je côtoie des électeurs FN. L'un d'eux braille quotidiennement que c'est « la faute à l'UE », « à l'euro », que « c'était mieux avant », qu' »on ne peut plus rien dire », que « sinon c'est la mort sociale » blablabla... Et ça fait des mois et des mois que ça dure. Çui-là en tout cas, et malgré ses certitudes, sa « vérité » dite haut et fort ne l'a pas « suicidé socialement »... Il est toujours là , à toujours répéter comme un perroquet les slogans simplistes de ses idoles.. On en viendrait presque à regretter qu'il n'ait pas raison lorsqu'il braille : "dire la vérité, c'est se suicider socialement" ...
c'était mieux avant... Putain qu'est ce que j'en ai ma claque de ces conneries passéistes.
SupprimerBah... c'est comme ça... toujours la pensée binaire.
SupprimerUn esprit non binaire dirait que "Certaines choses étaient mieux avant" (avant quoi, d'ailleurs? Faudrait préciser...). On a aujourd'hui des choses appréciables (les ordinateurs, les tél portables, internet, la facilité de voyager en Europe, Erasmus, Roseta, les satellites....
Les deux gros problèmes aujourd'hui sont l'immigration et l'emploi (ajoutons la sécurité, aussi)
L'anecdote est très intéressante puisque, sous couvert de "lutte contre le fascisme", le Kremlin se permet les pires saloperies en Ukraine, mais paradoxe ultime, finance et favorise des partis "extrême" en Europe.
RépondreSupprimerUne chatte n'y retrouverait pas ses chatons dans le globi-boulga poutinien... Ca durera le temps que ça durera, puisqu'en entre autre "fous" il y a aussi les staliniens de Syriza...
absolument... les staliniens de Syriza... grands amis du nain du Kremlin, et soutenus comme par hasard par le Front Familial Socialiste
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