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mardi 22 septembre 2015

Et de 9 pour le FN, parti le plus ripoux de France...(il fallait le faire, au pays des Sarkosy, Guerini, Balkany, ...)

Qu'un parti politique soit mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux et complicité d'escroquerie , c'est rarissime. D'habitude, ce sont des personnalités politiques qui sont impliquées (et de ce point de vue, le FN fait -au moins- jeu égal avec les autres). Mais pas un parti politique.
C'est pourtant ce qui est arrivé au Front National.
Et, dans le cadre de l'affaire politico-financière "Jeanne" , c' est aujourd'hui le trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just, qui est mis en examen. Neuvième "cadre" frontiste dans cette affaire, donc ! (sans compter les autres affaires... ce qui n'empêche pas le parti aux mains sales d'être adulé par plus de 30% des votants. "les français sont des veaux" , disait le grand Charles. Il n'avait pas tort).


Tête de liste du parti en Ile-de-France pour les régionales, Wallerand de Saint-Just est soupçonné de «recel d'abus de biens sociaux» dans cette affaire d'escroquerie au détriment de l'Etat.

Et de neuf mises en examen dans «l’affaire Jeanne». Deux semaines après le Front national lui-même, c’est le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just, qui a été épinglé mardi pour «recel d’abus de biens sociaux». Tête de liste du FN aux régionales en Ile-de-France, il a également été placé sous le statut de témoin assisté pour le délit de «complicité d’escroquerie» au préjudice de l’Etat lors des législatives de 2012.
Les juges d’instruction soupçonnent le FN, le micro-parti Jeanne, géré par des proches de Marine Le Pen, et le principal imprimeur du mouvement, Riwal, d’avoir mis en place un système d’enrichissement frauduleux avec de l’argent public. Les juges soupçonnent le FN d’avoir imposé à un grand nombre de ses candidats d’acheter leur matériel de campagne à Riwal, si besoin en souscrivant un prêt avec intérêt auprès de Jeanne. Des dépenses de campagne remboursées ensuite par l’Etat, au grand bénéfice des deux structures.

Les juges soupçonnent également un financement illégal du FN et de Jeanne par Riwal, via d’importantes facilités de paiement, la prise en charge d’employés, de salaires, de matériel et de locaux. L’ensemble de ce scénario est contesté par le FN, qui nie le caractère obligatoire des fameux «kits de campagne» et juge adapté le coût des prestations de Riwal et de Jeanne. Les mises en examen n’en ont pas moins continué de pleuvoir ces derniers mois, concernant notamment le vice-président du FN Jean-François Jalkh, le dirigeant de Riwal, Frédéric Chatillon, ou encore le trésorier de Jeanne, Axel Loustau, tous deux ex-membres de l’ancien groupe radical GUD, et désormais reconvertis dans les affaires.
Proches personnels de Marine Le Pen, Loustau et Chatillon étaient présents aux universités d’été du FN, début septembre à Marseille. On a également croisé Axel Loustau lors du lancement de campagne de Wallerand de Saint-Just, la semaine passée à Etréchy (Essonne). S’il expliquait alors être présent en «simple militant», le Monde précisait lundi qu’Axel Loustau est en réalité prestataire de Wallerand de Saint-Just. Riwal n’étant plus autorisée à travailler pour le FN, ce sont les Presses de France, société nouvellement créée par Loustau, qui ont assuré l’impression des premiers tracts de Saint-Just.
Dominique Albertini













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