Rechercher dans ce blog

dimanche 5 juin 2016

Un Français de 25 ans arrêté en Ukraine avec des armes de guerre

Peut-être qu'il avait trop écouté les novo-experts de l'Ukraine, les Xavier Moreau, Sapir, Blot et autres poutinolâtres... et qu'il avait crû que l'Ukraine était un pays en décomposition, composé de nazis et de fonctionnaires corruptibles à merci ! Fatal error. Les patriotes ne sont pas des nazis.
Cette histoire en tout cas n'est pas claire du tout. Bizarre, tout de même, la vidéo (caméras placées au bon endroit, parfaitement dans l'axe ... Une kangoo pour stocker l'arsenal ?...).  On peut remarquer qu'elle tombe juste avant le vote des sénateurs concernant les sanction contre la Russie. 

Mise à jour 06/06/2016. Il semble que ce terroriste français ait été l'objet de manipulation des services russes : “compte tenu des gens avec qui [le suspect] est entré en contact”, le SBU n’écartait pas la possibilité “d’une implication des services spéciaux russes” (Courrier international)



Originaire de Lorraine, le jeune homme transportant des armes et des explosifs a été arrêté à la frontière de l'Ukraine et de la Pologne fin mai, selon plusieurs médias. Il est soupçonné d'avoir voulu commettre un attentat en France, d'après M6.

Que comptait faire Grégoire M., arrêté le 21 mai dernier avec un arsenal de guerre dans le coffre de sa voiture? Lance-roquettes, kalachnikovs, plus de 100 kilos de TNT... C'est ce qu'ont découvert des gardes-frontières ukrainiens en inspectant le véhicule de ce Français de 25 ans qui s'apprêtait à rejoindre la Pologne, selon des informations de la chaîne M6, confirmées par Reuters. Originaire de Lorraine, le suspect aurait projeté d'acquérir des munitions dans le but de rejoindre la France pour commettre des attentats sur le sol national, croit savoir la chaîne qui cite plusieurs sources concordantes. Détenu par les autorités ukrainiennes, il aurait évoqué comme cibles potentielles «des synagogues ou des mosquées», précise M6.
Inconnu des services de renseignements, sans antécédents judiciaires, le jeune homme aurait été repéré plusieurs jours avant son arrestation, les services de sécurité ukrainiens le soupçonnant de vouloir se procurer des armes. Ils sont aujourd'hui à la recherche d'un éventuel complice, circulant à bord d'une autre voiture. Dimanche soir, l'Ambassade de France a confirmé au Figaro que le suspect était bien détenu en Ukraine et qu'il bénéficiait d'une protection consulaire.
En France, une enquête préliminaire a été ouverte par la JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée) de Nancy pour trafic d'armes. Le montant de l'arsenal serait, toujours selon M6, évalué à 250.000 euros. Les enquêteurs cherchent donc à savoir comment ce Lorrain a financé l'achat de toutes ces armes et s'il les transportait en vue d'un éventuel projet terroriste. Ce scénario «n'est pas totalement établi», a confié une source proche du dossier à Reuters. À ce jour, la section antiterroriste du parquet de Paris n'a pas ouvert d'enquête.
Un salarié «irréprochable»
Selon l'Est Républicain, les premières investigations ont été confiées à la briguade criminelle de SRPJ de Nancy. La perquisition de son domicile, situé à Nant-le-Petit dans la Meuse, a permis aux policiers de mettre la main sur des composants d'explosifs et un tee-shirt portant le sigle d'une organisation d'extrême droite, rapporte M6. Dans le village, c'est la stupéfaction, rapporte le quotidien régional. Selon des voisins, le jeune homme décrit comme très discret vivait dans un appartement appartenant à son grand-père. «On le voyait rarement, parce qu'il partait en déplacement en Alsace (où il travaille)», témoigne l'un d'eux dans l'Est Républicain. «Il disait toujours bonjour, demandait comment ça allait. C'était difficile de s'attendre à ça», a réagi une autre voisine.
Grégoire M. travaillerait comme inséminateur, employé par une coopérative agricole. C'est d'ailleurs au volant de sa voiture de fonction qu'il a été interpellé. «Il n'y a aucun reproche à lui adresser. Il a toujours eu une attitude irréprochable. C'est un salarié exemplaire…», a commenté une source interne à l'entreprise, citée dans l'Est Républicain.



Qui est Grégoire M., ce "fou de vaches" arrêté avec des explosifs en Ukraine?

Une enquête a été ouverte après l'arrestation fin mai d'un Français en possession d'un arsenal de guerre à la frontière entre la Pologne et l'Ukraine. Le profil et les motivations du jeune homme intriguent les enquêteurs français qui, pour l'instant, écartent la piste terroriste.
Il a quitté sa bourgade de 84 âmes, où il évoluait dans le milieu agricole, pour s'approvisionner en armes en Europe de l'Est. Grégoire M., jeune français de 25 ans domicilié à Nant-le-Petit (Meuse), a été arrêté le 21 mai à la frontière ukraino-polonaise avec des armements lourds: 125 kilos d'explosifs, des kalachnikovs, des lances roquettes et des milliers de munitions. C'est le responsable des services secrets ukrainiens qui a confirmé ce lundi, lors d'un point presse, cette information éventée samedi par M6.
Selon Kiev, le suspect prévoyait de commettre une série d'attentats, 15 précisément, avant et durant l'Euro de football qui se tient en France à partir de vendredi. Lors de son interrogatoire, il aurait émis des critiques à l'égard de "la politique de son gouvernement concernant l'arrivée massive d'étrangers en France, la diffusion de l'islam et la mondialisation". Des mosquées auraient été notamment ciblées.

Des motivations floues

Pour l'heure, la France reste "prudente", selon les mots employés par une source proche du dossier auprès de L'Express, concernant les éléments avancés par l'Ukraine. D'autant que la coopération judiciaire entre les deux pays est délicate. C'est la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) du parquet de Nancy, compétente pour une partie de la Lorraine, qui a été saisie et non la section antiterroriste du parquet de Paris. L'enquête a été ouverte, selon une source judiciaire, simplement pour "trafic d'armes".
Grégoire M. voulait-il écouler son arsenal auprès d'un réseau de trafiquants? Selon Le Monde, le jeune homme a effectué plusieurs fois des voyages en Ukraine. "Dire que la piste terroriste est exclue est un peu fort mais pour l'instant, il n'y a rien qui aille en ce sens", commente une autre source proche du dossier. Un seul élément troublant a été retrouvé à son domicile: un t-shirt portant une référence à un "groupe d'extrême droite".

"Intelligent et sympathique"

Dans la Meuse, les habitants se disent choqués et décrivent un homme aux antipodes du terroriste identitaire. "Il disait toujours bonjour, demandait comment ça allait. C'était difficile de s'attendre à ça", témoigne "une vieille dame" à l'Est Républicain. Auprès de l'AFP, la maire de Nant-le-Petit parle quant à elle d"un gamin très agréable avec ses voisins, intelligent et sympathique". Lequel vivait "seul" dans une maison appartenant à son grand-père.
Après avoir occupé les fonctions de pédicure pour bovins, Grégoire M. travaillait depuis moins d'un an comme inséminateur dans une coopérative agricole située à Brumath, dans le Bas-Rhin. Contacté par Les Dernières nouvelles d'Alsace, son employeur, "stupéfait", indique qu'il s'étais mis en congé et ne devait reprendre le travail que le 24 mai, soit trois jours avant son arrestation. Un agriculteur qui l'a côtoyé résume, un peu trivialement, auprès de l'Est Républicain: C'était "un bon jeune, un fou de vaches".
Sa passion pour les animaux lui est venu très tôt. Le Lorrain, originaire de Bar-le-Duc (Meuse), a été scolarisé en BTS "productions animales" au lycée Edgard Pisani de Chamarandes-Choignes. En 2013, il a été sélectionné parmi les "meilleurs bergers" de l'établissement dans le cadre d'un concours régional.

Autre article sur le profil de Grégoire M : 
Qui est Grégoire M., le Français accusé par l'Ukraine de préparer des attentats durant l’Euro ? Nouvel Obs



Quels étaient les projets du Français arrêté en Ukraine en possession d’un arsenal de guerre ?

Préparait-il un attentat en France ou devait-il livrer des armes pour un réseau de trafiquants ? L’interpellation, le 21 mai, en Ukraine, d’un jeune Français de 25 ans, disposant d’un vaste arsenal de guerre, nourrit toutes les interrogations. Quels étaient vraiment les projets de Grégoire M., originaire de Bar-le-Duc (Meuse) ? Le flou demeure. Les conditions de l’arrestation du jeune homme, ont fait l’objet, lundi 6 juin, d’un récit très détaillé de la part de Vassyl Hrytsak, le patron des services de sécurité ukrainiens (SBU). Des précisions en décalage avec le mutisme des autorités françaises, retranchées derrière le secret de l’enquête et l’attente officielle d’une réponse à leur demande d’entraide judiciaire.
Lors d’une conférence de presse organisée à Kiev, lundi 6 juin, Vassyl Hrytsak a ainsi abondamment décrit la manière dont ses services avaient procédé. Pour arrêter Grégoire M. en flagrant délit avec notamment trois lance-roquettes, six kalachnikovs, un gros stock de munitions et plus de 100 kg de TNT, le SBU a tendu un « piège » au jeune homme. Ses services suivaient cet employé d’une coopérative agricole du Bas-Rhin depuis décembre 2015. Ce citoyen français qui se présentait comme un volontaire venu soutenir l’armée et les réfugiés, une activité courante en Ukraine à laquelle participent de nombreux étrangers, avait attiré leur attention.
Mais progressivement, Grégoire M. se serait « de plus en plus intéressé à la possibilité d’acheter des armes et des explosifs », a expliqué M. Hrytsak. Un plan aurait alors été conçu afin de lui en faire parvenir. Dans une vidéo de l’arrestation du jeune homme, on peut ainsi l’observer en train d’emballer et de charger le stock d’armes promis dans un garage placé sous vidéosurveillance. Il est ensuite interpellé en même temps qu’un complice par plusieurs hommes en tenue militaire alors qu’il s’apprête à partir au volant d’un Kangoo blanc avec tout son chargement.

Projet d’attentats « avant et pendant l’Euro »

Le chef du SBU a aussi donné des précisions sur les projets présumés de Grégoire M.« Au début, nous pensions qu’il s’agissait d’une organisation terroriste classique. Mais nous sommes tombés sur une organisation en France qui est mécontente du pouvoir et comptait organiser une série d’attentats avant et pendant l’Euro », a-t-il déclaré. Grégoire M. aurait notamment critiqué « la politique gouvernementale [française] en matière d’immigration » et s’en serait pris « à la propagation de l’islam et à la mondialisation ».
Selon M. Hrytsak, les cibles des attentats en France étaient au moins au nombre de« quinze ». Parmi elles : une mosquée, une synagogue, un point de contrôle autoroutier, un centre des impôts et « plein d’autres », a-t-il détaillé. Le SBU aurait commencé à croire à la réalité des intentions de Grégoire M. quand celui-ci a commencé à verser des sommes d’argent relativement importantes pour s’équiper en armes.

« Un bon jeune, un fou de vaches »

Une perquisition a eu lieu dans la foulée de l’interpellation au domicile du jeune homme, en France. Un gros corps de ferme situé dans une rue de Nant-le-Petit, un hameau de 80 habitants entre Saint-Dizier et Ligny-en-Barrois, dans la Meuse. Les enquêteurs y ont trouvé des composants d’explosifs, et un détail qui les intrigue : un tee-shirt avec le logo du Renouveau français, un groupuscule d’extrême droite.
Dans cette campagne meusienne, Grégoire M. exerçait le métier d’inséminateur dans une coopérative agricole depuis un an, selon Le Républicain Lorrain qui s’est rendu sur place. Auparavant, il était pareur (pédicure pour les bovins). Grégoire M. était un voisin discret, poli. « Un bon jeune, un fou de vaches », selon un agriculteur chez qui il a travaillé.
Il avait été embauché il y a un an par la coopérative Elitest, basée dans les Vosges, mais était affecté dans le Bas-Rhin. Il était de fait souvent sur les routes et c’est d’ailleurs à bord de son véhicule de fonction qu’il a été arrêté.
D’après les premiers éléments de l’enquête, Grégoire M. n’en était pas à son premier voyage en Ukraine. Un trajet qu’il a effectué à plusieurs reprises avec une ou plusieurs personnes actuellement recherchées. Grégoire M. n’était toutefois pas connu des services de police.

Enquête préliminaire

Toutes les pistes restaient ouvertes, lundi 6 juin, même si tout lien avec des projets d’attentat de réseaux djihadistes était écarté. En l’état des investigations, c’est avant tout sur l’hypothèse d’un important réseau de trafic d’armes que planchaient les enquêteurs français. Le parquet antiterroriste n’a pas été saisi.
Une enquête préliminaire a été ouverte par la juridiction interrégionale spécialisée de Nancy, et les investigations ont été confiées aux policiers du service régional de police judiciaire. L’Office central de lutte contre le crime organisé, à Paris, a également été saisi.
Lors de sa conférence de presse, le patron du SBU a indiqué qu’il ne souhaitait initialement pas rendre l’affaire publique, mais aurait changé d’avis après les révélations de la chaîne M6 qui a, la première, vendredi 3 juin, évoqué l’arrestation du jeune Français en Ukraine. « Nous espérons que cette opération va calmer les critiques négatives à propos de l’inefficacité des forces spéciales ukrainiennes », a toutefois souhaité M. Hrytsak.
Parmi les nombreuses pistes de travail, les enquêteurs ukrainiens avancent la piste« russe » – récurrente en Ukraine dès qu’il s’agit d’affaires criminelles. « Cette version est apparue à la toute fin, quand [Grégoire M.] a proposé encore quelques milliers d’euros pour que ce soit un citoyen ukrainien qui transporte le chargement à travers l’Europe », a précisé M. Hrytsak. Le même Vassyl Hrytsak avait déjà dit, après les attentats de Bruxelles, le 22 mars, « ne pas exclure la piste russe ».

Entraide judiciaire

La région d’Ukraine où a été interpellé Grégoire M. est connue de longue date pour permettre l’acheminement d’équipements en tout genre issus des stocks d’Europe de l’Est, ou en provenance de Libye. Une grosse partie des investigations sont ainsi actuellement menées sur place, en Ukraine, par les autorités ukrainiennes. Grégoire M. est d’ailleurs toujours incarcéré là-bas. Il pourrait être extradé. Une demande d’entraide judiciaire a été adressée à l’Ukraine.
Reste à savoir quelle était réellement la destination de l’arsenal qu’il transportait. Le trafic d’armes a des débouchés relativement identifiés, mais nombreux : collectionneurs, réseaux d’extrême droite, grand banditisme, trafic de stupéfiants. Tous sont surveillés de près par les services de police.
La particularité de l’affaire de Grégoire M. tient au flagrant délit qui a pu être réalisé par les autorités ukrainiennes : un cas rare, à l’étranger. Généralement, les trafiquants sont identifiés sur le tard, à leur retour en France, ou dans d’autres pays d’Europe de l’Ouest.















2 commentaires:

  1. Ce Français était arrivé depuis décembre en Ukraine et sous prétexte d'aide aux combattants ukrainiens il recherchait armes et explosifs, disposait d'une très importante somme d'argent et aurait été engagé par un service Russe à préparer des attentats en France contre Mosquées et synagogues à l'occasion du championnat de foot Euro 2016. On remarque encore une fois que les extrémistes sont très naïfs devant les insinuations des serrvices de Moscou.

    RépondreSupprimer
  2. Il y avait peu d'information sur le sujet ; mais il semble en effet que les services russes ait été impliqués.
    Souvenons nous que Poutine a assis son pouvoir grâce aux attentats de Moscou que ses services avaient organisés et qu'ils avaient attribués aux tchétchnènes.
    L'hypothèse de ce français manipulé par les services russes est donc tout à fait crédible.

    RépondreSupprimer