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lundi 20 février 2017

Gazprom n’est plus le bienvenu dans les ports suédois


Le géant russe, qui comptait utiliser deux ports du pays pour la construction du gazoduc Nord Stream 2, se voit opposer une fin de non-recevoir.

Les relations entre la Suède et Gazprom connaissent un coup de froid sans précédent. Le géant russe de l’énergie, qui comptait utiliser deux ports suédois de la Baltique pour la construction du gazoduc Nord Stream 2, s’est vu opposer une fin de non-recevoir, mercredi 14 décembre. Le conseil régional de Gotland, dans l’est de la Suède, a annoncé qu’il renonçait in extremis à louer l’un des quais du port de Slite, déjà surnommé le « quai Poutine », à la compagnie russe. Dans le même temps, Karlshamn, commune du Sud, a, quant à elle, décidé de geler les négociations sur l’utilisation de son port par le géant russe, jusqu’à la réunion de son conseil municipal en février.
Ce double revers pour le groupe russe survient après l’intervention du gouvernement, la veille. Les présidents de la région de Gotland, et du conseil municipal de Karlshamn, dans le Sud, ont été convoqués précipitamment à Stockholm, mardi. La chef de la diplomatie suédoise, Margot Wallström, et le ministre de la défense, Peter Hultqvist, leur ont détaillé les enjeux sécuritaires du projet, sur la base de documents classés secret-défense. Rien n’a filtré des conversations, avant la volte-face des deux collectivités.
« Il était clair, pour tous les partis, que nous ne pouvions pas faire une autre évaluation que celle du gouvernement », a constaté le président de la région, Gotland Björn Jansson. Le social-démocrate comptait pourtant, jusqu’à ce jour, parmi les plus ardents défenseurs du projet, qui devait rapporter entre 20 et 50 millions de couronnes à l’île (2 à 5 millions d’euros) et 100 millions à Karlshamn, sans compter les retombées économiques annexes.
Entre 2009 et 2012, Gotland a déjà accueilli Gazprom, lors de la construction du premier gazoduc, Nord Stream 1 – deux lignes de tuyaux parallèles, longues de 1 224 km, reliant Vibord, en Russie, à Lubmin, en Allemagne, et acheminant 55 milliards de m3 de gaz naturel par an (Nord Stream 2 doublera la production). A l’époque, il y avait bien eu des débats en Suède, mais essentiellement sur l’impact environnemental du projet, dans une mer Baltique déjà saturée par la pollution.
« Petit dur du quartier » Depuis, la situation a changé dans la région, et les inquiétudes envers Moscou n’ont cessé de croître. En septembre, le chef d’état-major suédois, Micael Bydén, a accéléré la remilitarisation de l’île de Gotland, en y replaçant un contingent permanent de 150 hommes....

Le Monde

2 commentaires:

  1. En décembre une famille nombreuse allemande, les Martens, s'est installée en Russie où elle comptait s'adonner à l'agriculture. Cette famille avait quitté l'Allemagne car elle avait été maltraitée à cause de l'enseignement de la théorie du genre selon laquelle « on ne naît pas du sexe masculin ou féminin mais on devrait pouvoir choisir de devenir homme, femme ou autre ». Les parents ne voulaient pas que leurs enfants assistaient aux cours obligatoires sur cette théorie et ils ont même été arrêtés au poste. Les Frédéric Pons et les Yvan Blot allemands leur avaient fait croire que Poutine est quasiment un saint et que la Russie était un pays très sein où ce genre d'horreurs n'a pas cours. Ils avaient donc décidé de s'installer en Russie mais au contact des réalités les Martens ont déchanté et ils sont revenus en Allemagne le 24 février.
    Les Européens doivent réagir rapidement et éliminer les idéologies contre-nature qui obligent à l'acceptation de n'importe quelle quantité d'immigré, n'importe quelle autodérision de leur nation, ou à la l'enseignement de la théorie du genre.
    Le « brexit » et l'augmentation du nombre des admirateurs de Poutine et de la Russie devraient nous servir de mise en garde.
    Jurek

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  2. En effet Jurek, on espère que les européens ne s'engageront pas vers les idéologies contre-nature.
    Sur cette question, ce ne sont pas les institutions européennes ni les valeurs fondatrices de l'UE qu'il faut blâmer, mais plutôt nos élus, parfois même nos élus nationaux (les idéologies contre-nature ont peu de succès en Europe centrale).


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