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samedi 29 mars 2014

Documentaire sur le sinistre Poutine


La rapide évolution de la situation en Crimée n’a pour l’heure rien changé au climat d’intimidation et d’impunité dans lequel travaillent les journalistes dans la région. Pas moins de quatre-vingt neuf agressions et actes de censure y ont été recensés par l’Institute of Mass Information, partenaire de Reporters sans frontières, depuis le début de l’intervention russe fin février 2014.
Au moins trois journalistes ont fui la Crimée pour Kiev ces derniers jours suite à des menaces répétées. Dernier incident en date : le correspondant de Radio Free Europe / Radio Liberty Levko Stek a rapporté avoir été enlevé le 18 mars à Bakhtchisaraï par des inconnus, qui l’ont bâillonné et lui ont mis un sac sur la tête avant de l’emmener en voiture. Après quelque temps, le journaliste a fini par être déposé en plein champ. Avant de l’abandonner, ses assaillants lui ont intimé l’ordre de ne plus jamais revenir en Crimée. Le même jour à Simferopol, le journaliste de la chaîne tatare ATR Ibrayim Oumerov et son cameraman ont été menacés et retenus quelque temps par une douzaine d’hommes en armes. On reste sans nouvelles de deux journalistes-citoyens du projet Babylon’13, Iaroslav Pilounski et Iouri Grouzinov, disparus à Simferopol le 16 mars. Les deux cameramen, qui travaillaient sur un film documentaire, cherchaient également à faire passer un colis à des militaires ukrainiens assiégés en Crimée. (RSF)



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