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jeudi 24 avril 2014

La présidentielle en Ukraine [+ portrait de Dmytro Yarosh¨]

Poutine veut saborder la présidentielle. Ça paraît évident et logique, étant donné qu'un potentiel candidat pro-russe n'aurait que peu de chance d'être démocratiquement élu par les ukrainiens.
Il y aurait eu une chance s'il s'était clairement démarqué de Ianoukovitch et s'il avait privilégié le compromis et le dialogue pour organiser un vrai référendum en Crimée, plutôt que d'agir de façon unilatérale et brutale. Mais ce n'est pas sa méthode. Sa méthode, ce serait plutôt de menacer (toujours en alternant un pas en avant, un pas en arrière... Souvenons-nous qu'il y a toujours des accords signés... mais qu'est-ce qu'un bout de papier, n'est-ce-pas? On a vu ce qu'il faisait des bouts de papiers, pour le mémorandum de Budapest). Sa méthode, donc, est de menacer, d'intimider, puis de (faussement) dialoguer pour gagner du temps et pouvoir agir, sur le terrain, à sa guise. Sa méthode, c'est aussi d'acheter. En parlant d'acheter, on pourrait d'ailleurs constater que bon nombre de partis politiques qui le soutiennent en Europe de l'ouest ont, plus ou moins directement, été financés par son argent honnêtement gagné. Ne parlons pas de ProRussiaTV, qui entretient de chaleureuses relations avec la clique à Chauprade, lui même "expert" du FN pour les questions internationales...

Bref,
- Son soutien au pouvoir corrompu et brutal renversé par le peuple (non, non, les milliers et milliers de révolutionnaires de Maïdan ne sont pas tous des agents de la CIA!)
- L'annexion brutale de la Crimée (et ses mensonges qui ont précédé et suivis, du genre "les mouvements de troupes proche de la Crimée ne sont que des exercices", ou "nous ne sommes pas intéressés par d'autres territoires que la Crimée")
- Les pressions militaires à la frontière
- Le peu de considération qu'il fait de l'Ukraine en tant que nation souveraine
- Le fait que les Criméens, s'ils sont considérés par la Russie comme citoyens Russes et non plus Ukrainiens, sont autant d'électeurs en moins pour un candidat proche de Moscou, 

constituent quelques éléments (mais il  y en a d'autres) qui laissent penser qu'un éventuel un candidat pro-russe aurait bien peu de chance d'être élu démocratiquement à la Présidentielle. Alors, s'il veut contrôler l'Ukraine, en totalité ou en partie, il ne peut que saborder l'élection présidentielle.
Cela dit, je trouve assez grossier la façon dont les Etats-Unis « placent » « leur » candidat et mettent à l'écart tous les autres (de Ioulia Timochenko _assez indépendante vis-à-vis des Etats-Unis_ à Dmytro Yarosh_sans doute le plus indépendant). Pour une élection « démocratique », c'est assez mal venu.Mais l'Europe étant si "fantômatique", sans véritable représentant (on aurait voulu un discours de la qualité de celui de Poutine. Las, ce ne fut pas le cas. Le seul discours que nous ayons eu en "réponse" à celui du nain du Kremlin est celui d'Obama...). Dès lors, n'est-il pas logique que "ce vide" soit occupée par les Etats-Unis et l'OTAN. Il n'est même pas sûr que les pays de l'UE tirent les conséquences de la faiblesse de l'UE (est-elle même perçue?)




Poutine veut saborder la présidentielle

Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a accusé jeudi le président russe Vladimir Poutine de mettre sur pied un réseau terroriste en Ukraine pour déstabiliser le pays et saboter l'élection présidentielle du 25 mai.
Le chef du gouvernement a mené cette attaque en règle alors que Vladimir Poutine venait, lors d'une longue intervention télévisée, d'accuser Kiev d'acculer l'Ukraine "vers le précipice" et de dire que Moscou pourrait ne pas reconnaître l'élection présidentielle de la fin mai.
"La Russie joue une seule partition: continuer d'aggraver les choses, continuer à provoquer, parce que la mission annoncée aujourd'hui par Poutine, c'est de saborder l'élection présidentielle du 25 mai", a déclaré Arseni Iatseniouk à Kiev. "Une seule personne au monde pense qu'il n'y a pas de soldats russes dans l'est de l'Ukraine. Son nom est Vladimir Vladimirovitch Poutine", a-t-il continué.
"Il nous a raconté une nouvelle fois le conte de fées selon lequel ce ne sont pas les agents qu'il a envoyés là-bas, et qui mettent sur pied un réseau terroriste en Ukraine. Mais nous disposons de preuves irréfutables", a accusé Iatseniouk. Un peu plus tôt, le SBU (services de sécurité ukrainiens) avait annoncé l'arrestation en Ukraine d'une dizaine d'agents russes présumés, qui ont été soumis à un interrogatoire.




Dmytro Yarosh


Dmytro Yarosh (Ukrainian: Дмитро Ярош; born 30 September 1971) is the leader of the right-wing Right Sector organization which played a significant role in the 2014 Ukrainian revolution.

Biography

Yarosh was born in Dniprodzerzhynsk, a town in predominantly Russian-speaking Dnipropetrovsk Oblast in central-eastern Ukraine.
Starting in February 1989, Yarosh was a member of People's Movement of Ukraine organization. From October 1989 to November 1991 he was drafted and served two years in the Soviet army as a private.

Education

In 1988 Yarosh graduated from High School of Dniprodzerzhynsk. As almost all pre-teens and young teenagers in the Soviet Union, he was a member of Young Pioneers and later the Countrywide Leninist Communist Youth League organizations, youth-based sub-organizations of the Communist Party of the USSR. In 2001 Yarosh graduated from the State University of Education in Drohobych, Ukraine.

Tryzub

During the dissolution of the Soviet Union, Yarosh joined Ukrainian nationalist groups. In 1994, he joined Stepan Bandera Tryzub organization which he has led since 2005.
During the EuroMaidan protests in the early 2014, Tryzub became the core of the newly founded Right Sector, a coalition of right-wing nationalists. During these protests he advocated for a "national revolution" and dismissed the Viktor Yanukovych administration as an "internal occupational regime".

Vilification and criminal charges by Russia

On March 1, 2014 Right Sector's page on Russian online social networking service VKontakte showed an entry with Dmytro Yarosh's alleged appeal to Dokka Umarov, a Chechen militant guerrilla leader associated with Al-Qaeda, for support of Ukraine.
On March 2, 2014, Right Sector's spokesman Art Skoropadskyi denied the message was posted and approved by Yarosh. According to the spokesman, this alleged appeal to Umarov appeared on Right Sector’s VKontakte webpage after one of its administrator’s accounts was hacked. VKontakte blocks the page at a request of an Attorney General of Russia. On March 11, 2014 Russian State Duma deputy Valery Rashkin (ru) urged Russian special services to "follow Mossad examples" and assassinate leaders of Right sector Dmytro Yarosh and Oleksandr Muzychko.
On March 12, 2014 Basmanny court (ru) of Moscow ordered Yarosh's arrest on the charge of public inciting of terrorism.
Yarosh proposed to ban the Party of Regions of Ukraine, as well as the Communist Party of Ukraine. He considers Russia as a main adversary of Ukraine, although he also has little patience for Western influence on Ukraine either.
In a poll conducted by the "Socis" research center from February 25 to March 4, 2014, Yarosh's possible candidacy in the upcoming presidential elections (planned for May 25, 2014) received the support of 1.6% of the people who were surveyed.
In March 2014 Russia launched a criminal case against Yarosh, and some members (including party leader Oleh Tyahnybok) of Svoboda and UNA-UNSO, for "organizing an armed gang" that had allegedly fought against Russian 76th Guards Air Assault Division in a First Chechen War and for "public calls for extremism and public calls for terrorism".Yarosh has been placed on an international wanted list by the Russian Federation. The charge last alleges he "incriminated [himself by making] public appeals to terrorism and extremism." These two actions are a crime according to Russian criminal code (205th and 280th articles, respectively). Yarosh has been placed on an international wanted list by the Russian Federation. According to an article on Russian-government funded news site RT, on March 16, Yarosh threatened to demolish the entire Russian gas pipeline to Europe if a diplomatic solution was not found for the Ukraine/Russia standoff. According to the RT article, Yarosh warned "Crimea was too small to satisfy the appetite of the 'Russian Empire...'"

Russian journalist loses job for publishing Yarosh interview

On March 12, an editor of privately owned Lenta.ru website, Galina Timchenko, was fired by the company's owner Alexander Mamut for publishing a link to an interview with Yarosh he gave two days earlier, after Russian media regulatory agency Roskomnadzor formally warned the Lenta.ru website for publishing this link. In this interview Yarosh said: "Sooner or later, we are doomed to fight a war with [the] Moscow empire".

Personal life

Simon Shuster, after his Time interview with Yarosh, reported, "Yarosh ... says he has never had any form of occupation apart from his activism."Yarosh is married to Olha and has three children: Anastasia, Iryna, and Dmytro.

Quotes

  • “For all the years of Ukraine's independence, Russia has pursued a systematic, targeted policy of subjugation toward Ukraine ... So of course we will prepare for a conflict with them, ...If they stick their faces here like they did in Georgia in 2008, they'll get it in the teeth.”.
  • "Sooner or later, we are doomed to fight a war with [the] Moscow empire."


Personal details

Born :
September 30, 1971 (age 42)
Dniprodzerzhynsk,
Ukrainian SSR,
Soviet Union
Citizenship :
Ukraine
Nationality :
Ukrainian
Political party :
Right Sector (2013–present)
Tryzub (1994–present)
People's Movement of Ukraine (1989-1994)
Occupation :
anti-communism politician, public figure
Website :
Facebook page








à lire aussi (en englais) : http://www.reuters.com/article/2014/03/13/us-ukraine-crisis-farright-idUSBREA2C13W20140313







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