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mercredi 23 avril 2014

Menteurs de tous les pays, unissez-vous !

"Patriotes de tous les pays, unissez-vous", disait le FN à l'époque. C'était l'époque où il évoquait ses alliés Svoboda en Ukraine. C'était il y a bien longtemps. Quatre mois? Peut-être cinq.  Une autre époque.



L'autre guerre de Poutine : « l'information »
Intimidations, censure, propagande : en jouant  de ces trois leviers,  le Kremlin contrôle étroitement la version  des événements, notamment ukrainiens, livrée à l'opinion russe.  Les journalistes évoquent une situation pire encore qu'à l'époque soviétique.
Du journalisme en Russie, Pavel Goussev a connu toutes les facettes: la censure rigoureuse des années Brejnev, l'expression débridée des années 1990 et la «restauration» conduite par Vladimir Poutine. «J'en conclus qu'il était bien plus simple d'exercer cette profession en 1983 qu'en 2014», affirme dans un sourire le rédacteur en chef du quotidien populaire Moskovski Komsomolets (MK), dont le bureau conserve la mémoire nostalgique de cette époque.(Le Figaro)


La Voix de la Russie, radio d’État russe diffusée à l’étranger, propose depuis septembre 2012 une web télé, ProRussia TV, où l’on retrouve plusieurs anciens du FN. L’objectif ? Présenter les actualités russes, françaises, internationales « sous l’angle de la réinformation », à rebours d’une « vision tronquée et manichéenne » que délivrerait « le mainstream médiatique français ». Pour ses antennes locales, la radio russe met les moyens : en Allemagne, elle a, selon Slate, financé des émissions en alignant plus de 3 millions d’euros, en 2012. 



 
L'Europe du Nord face à la menace russe :
La crise ukrainienne pousse les pays d'Europe du Nord à revoir leurs stratégies de défense face à la Russie. La coalition de centre-droit au pouvoir en Suède depuis 2006 l'a rappelé en déclarant, mardi 22 avril, que la défense suédoise allait être renforcée.(Le Monde)


 

Un journaliste américain de Vice News enlevé :

Les Etats-Unis se sont dits « très inquiets », mercredi 23 avril, du possible enlèvement du journaliste de nationalité américaine Simon Ostrovsky, qui se trouvait pour le site d'information Vice News à Sloviansk, où il est retenu depuis mardi par des séparatistes. Le « maire » autoproclamé de la ville, Viatcheslav Ponomarev, a confirmé mardi soir que le journaliste se trouvait dans les locaux des services de sécurité (SBU), sous contrôle prorusse, et qu'il allait bien.

« Nous condamnons de telles actions et toutes les récentes prises d'otages dans l'est de l'Ukraine, qui violent les engagements pris dans le cadre du communiqué commun de Genève », censé permettre une désescalade des tensions dans la crise ukrainienne, a déclaré la porte-parole du département d'Etat américain, Jennifer Psaki. « Nous appelons la Russie à user de son influence sur ces groupes pour assurer la libération immédiate et en toute sécurité de tous les otages dans l'est de l'Ukraine », a-t-elle ajouté. (Le Monde)



 

Dédiabolisés!
Rien à voir avec l'Ukraine, mais une petite info rigolote concernant le FN et la ligue du nord :  
Les indépendantistes de la Lega Nord s’affichent aux côtés de Marine Le Pen… et d’un transsexuel turc. (JN)
Y'a pas à dire, ils ont réussit la dédiabolisation ! 

Allez... une autre concernant le FN : 
Municipales : le maire FN du Luc augmente son indemnité de 15%
C'est l'une des premières décisions du nouveau maire Front national du Luc, une ville de 9 500 habitants du Var. (FranceTVinfo)





Le nain du Kremlin veut faire de la Crimée un nouveau “ Las Végas ”. Eh ben si c'est ça, la « 3e voie » défendue par ProRussiaTV'n co, on s'en passera ! (Le Parisien)









Washington a annoncé l'envoi de soldats en Pologne et dans les pays baltes pour rassurer ses alliés dans un contexte de tension avec Moscou (Le point)

L'Europe ? Aux abonnés absents !  Trois commentaires intéressants sur cet article (plus que l'article lui-même) :

1/ Force est de constater que ces pays, comme la Pologne et les pays baltes, savent trop bien ce que c'est que d'avoir la Russie à ses frontières et les peuples ont de la mémoire sur les années d'occupations soviétiques, qui ont commencé avec le pacte sovieto-germanique de 1939.

Même les Finlandais n'ont pas oublié les guerres d'indépendances qu'ils ont du mener victorieusement contre les invasions soviétiques et le fait d'avoir été dans l'obligation de "céder" des régions entières pour conserver leur liberté, avec plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont été expulsé de leurs villages, de leurs villes historiquement finlandaises et aujourd'hui... Russes, à l'exemple de la ville de Viipuri, connu sous le nom de Vyborg.

Force est de constater que ces pays de l'Europe Mediane, de la Baltique à la Mer Noire savent sur qui, ils peuvent compter en terme d'alliance militaire et certainement pas sur les institutions de l'Union Européenne.


2/ Entièrement d'accord avec tgarnier. Je suis d'origine polonaise mais heureusement né en Europe de l'Ouest. Lors de mes séjours en Pologne, j'ai pu constater que les Polonais n'ont pas un bon souvenir de l'occupation moscovite. Par exemple, les Polonais refusent de parler russe. La Pologne est un des rares pays qui n'a pas souffert de la crise financière de 2008 alors qu'à l'époque soviétique -sous la protection de l'ami russe comme en Ukraine actuellement- la Pologne était pauvre : faible éclairage en rue et dans les immeubles, pénuries fréquentes de denrées alimentaires, absence de café (ersatz à base de céréales) par exemple. Comment peut-on en Occident soutenir le régime russe ? Il faut se documenter et ne pas croire Poutine qui ment et joue avec les règles. Poutine s'est fait élire à quatre mandats par un tour de passe passé avec Medvedev alors que la constitution russe n'autorise pas plus de deux mandats. Poutine a toujours nié la présence de troupes russes en Crimée jusqu'à son interview de la semaine dernière. Et n'oublions pas l'histoire de la Russie qu'elle fût tsariste ou soviétique : l'anéantissement de la Pologne par le pacte germano-soviétique de 1939 et la liquidation de l'élite polonaise (officiers, professeurs, politiciens... ) à Katyn pendant la deuxième guerre mondiale.


3/ "Force est de constater que ces pays, comme la Pologne et les pays baltes, savent trop bien ce que c'est que d'avoir la Russie à ses frontières et les peuples ont de la mémoire sur les années d'occupations soviétiques, qui ont commencé avec le pacte sovieto-germanique de 1939. "

A ses frontières, et parfois même dedans ! C'est plus ancien que ça ! L'occupation des pays baltes et de la Pologne, elle a pas commencé en 39, disons au contraire qu'elle a repris son cours "normal" après la période 1918-1921. Des finnois aux roumains, une bonne partie de l'Europe Centrale se méfie de la Russie, et milite en grande partie pour des sanctions aggravés, et une plus grande implication de l'OTAN, Pologne et Baltique en tête. Et pourtant, ils ont bien plus à perdre que l'Allemagne ou la France dans l'affaire : là bas, le bond en arrière poutinien est pris au sérieux.

Personne là bas n'a oublié l'agression soviétique, la guerre d'Hiver, Narva, les insurrections de Budapest ou le Printemps de Prague. Vieux relents wagnerien, à l'heure où même Allemagne et France/Pologne, couples d'ennemis héréditaires historique d'Europe, se sont rabibochés ? Peut-être. Le nationalisme bête explique une partie du problème. Sauf que l'Allemagne, à la différence de la Grande Russie, à fait son mea-culpa, et assume le fait que son passé expansionniste soit derrière elle...

Je n'ai pas encore vu de député du Bundestag demander le rattachement de l'Autriche, de l'Alsace, de la Posnanie ou de la Prusse. Je n'en ai pas encore vu non plus rattacher l'ensemble des cultures germaniques à l'Allemagne, nier l'existence de la langue danoise, ou soupirer en prononcant un discours à la gloire du Second Reich et du Kaiser. Or, renseignez vous sur ce qu'il se passe à la Douma, lisez les questions/réponses de Poutine. C'est instructif. Et inquiétant.






Très intéressant : "Les réseaux russes de Marine Le Pen". à lire ici
 





Manifestation pour la liberté de la presse à Moscou :
Des milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Moscou pour protester contre la couverture médiatique russe de la crise en Ukraine. Ils ont dénoncé la censure et les attaques contre la liberté d’expression. (euronews)







 

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