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lundi 2 juin 2014

Des séparatistes venus d'ailleurs + Crimée

 On retrouve nos joyeux ukrainiens, qui se moquent des combattants de Poutine :


Aujourd'hui, j'ai rencontré un dénommé K.. Il a une quarantaine d'années et a quitté sa région d'origine pour travailler dans l'ouest de l'Ukraine. Il me dit qu'il est originaire de Donetsk. Il me dit que sa soeur vit toujours là-bas. Il me dit d'une voix calme et presque sur le ton de la confidence que tous ces gens qui se battent contre l'armée Ukrainienne, ils sont payés par Poutine. Il me dit qu'il y a beaucoup de ces séparatistes qui ne sont même pas de la région. 
Cela va dans le même sens de ce témoignage d'un commandant du bataillon "Donbass" :


Nicolas Sviatoslav Mazuryk
6 h ·
Le commandant du bataillon "Donbass" de la Garde Nationale est un russe de Donetsk, il avait auparavant protégé le Maïdan local. Selon lui, les "séparatistes" viennent de Russie, appuyé par des nord caucasiens qui ont remplacé la pègre locale. Trois quarts des effectifs du bataillon proviennent de la région. Le visage et le vrai nom du commandant demeurent secrets pour des raisons de sécurité évidentes.
Nicolas Sviatoslav Mazuryk
1 , 2






L’attaque des « trolls » : les autorités russes ont prévu d’élargir leur campagne de commentateurs Internet payés ayant une position pro-russe vers les médias occidentaux. Il y a déjà quelques semaines, The Guardian a prévenu ses lecteurs de la campagne organisée par Kremlin. Twitter et Facebook sont également concernés. Les experts-analystes travaillant dans ce sens préparent actuellement une étude sur les profils socio-démographiques des utilisateurs des différents réseaux sociaux, notamment aux Etats Unis.



L'Ukraine et la communauté internationale sur l’annexion de Crimée

Ukraine: Petro Porochenko après les élections : "La Crimée était, est et restera ukrainienne". "La résolution du "problème criméen" figurera parmi les priorités de travail du Président et de toutes les autorités ukrainiennes. Il s'agit de restituer la Crimée à l'Ukraine, de défendre les Ukrainiens qui habitent en Crimée et qui subissent actuellement une grande pression".

USA. John Kerry le 17 mai: "Russia’s occupation and illegal attempt to annex Crimea has reopened old wounds. (...) We stand in solidarity with Crimean Tatars today against a new threat to their community. We reaffirm our support for Ukraine’s sovereignty and territorial integrity".

Allemagne. Angela Merkel le 28 mai à l'ouverture de l'exposition à Berlin consacrée à la Première Guerre mondiale : "L'intégrité territoriale c'est un pilier de notre ordre européen après la Seconde Guerre mondiale. (…) Nous serons dans une grande malheur [si des États commencent à s’accaparer des parties des autres]. Ce n’est pas possible. Il faut qu’il soit absolument clair que cela ne passera pas. Ainsi pour moi, la Crimée est une question de principe".

UK. Le représentant du Royaume-Uni au Conseil de sécurité de l’ONU le 28 mai: "Le Royaume-Uni ne sera pas d'accord avec l'annexion de la Crimée."

France ?... Silence...




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